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Génériques : substituables ou confondables ?

Publié le 10 juin 2013 par Mpbernet

10 juin 2013

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Malgré la réserve de mon médecin qui considère que les génériques font obstacle au financement de la recherche médicale, je suis profondément attachée à la pratique des génériques (lorsqu'ils existent) pour soulager les finances de la sécurité sociale.

Cependant, je suis indignée devant la désinvolture avec laquelle les laboratoires pharmaceutiques producteurs de ces médicaments en grande série fabriquent leurs produits sans  prendre la précaution d'éviter toute confusion d'un médicament avec un autre.

Je suis cardiaque, avec une ordonnance qui combine, entre autres, un anti-cholestérol fort - le Crestor (sans génénique disponible actuellement) - et un antiagrégant plaquettaire destiné à éviter la thrombose des coronaires, un médicament très répandu, le Plavix, dont il existe depuis quelques années un générique, le Clopidogrel. Je prends le premier le matin et le second le soir ...

Quand vous regardez les deux pilules, vous pouvez constater la similitude des deux comprimés : même couleur, même diamètre. Seule différence, quand on peut voir de très près : le chiffre 75 pour le Clopidogrel, et 20 pour le Crestor, qui est la teneur en milligrammes. Avouez que c'est facile de se tromper. J'évite pour l'instant où j'ai encore toute mon attention et ma lucidité, de les confondre lorsque je compose, en début de semaine, mon pilulier ... Mais tout de même, lorsque je vais vraiment vieillir, aurai-je toujours auprès de moi quelqu'un qui veille à ce que je ne me trompe pas ?

Alors je songe à ce pauvre vieux monsieur qui a pris une pilule contenant des somnifères à la place du furosémide.

Ce médicament, j'en ai pris après que j'ai subi un oedème aigu du poumon : la pire des expériences de ma vie, celle de la noyade à l'intérieur de ses propres poumons, de l'étouffement par le liquide qui n'est plus retenu par les alvéoles pulmonaires.

Une mort vue de très près, avant un coma profond d'environ 48 heures. Le furosémide est la molécule qui évite la montée tensionnelle et permet de réaliser le draînage du liquide envahissant. Rien à voir avec un sommnifère. Espérons simplement que le vieux nonagénaire dormait lorsuqu'il est passé de la vie à trépas .... Mais s'il y a eu erreur, il faut vraiment savoir comment, et prendre les mesures pour que les médicament génériques adoptenet une paparence qui ne permettent pas la confusion !


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