Brèves technologiques

Publié le 10 juin 2013 par Edelit @TransacEDHEC

Génération Y, Digital Natives, Net generation, E-generation… Autant de termes pour décrire cette génération dont les membres sont nés entre 1982 et 2002. Ces derniers ont toujours vécu avec un ordinateur dans les mains et un cellulaire à l’oreille. Par rapport aux générations précédentes, ils ont une consommation plus intuitive et plus intensive de tout l’attirail technologique d’aujourd’hui.

Quand une personne de la génération X utilise un ordinateur ou un téléphone intelligent, elle le perçoit plus comme un outil avec un formidable potentiel, potentiel souvent non exploité. C’est pour elle un outil de travail et son utilisation ne sortira généralement pas d’un cadre restreint.

Tandis que leurs progénitures ont une consommation beaucoup plus étendue des outils informatiques : réseaux sociaux, outils de partage, streaming, téléchargement (plus ou moins légal)… La liste est longue et n’a pour limite que la créativité des développeurs.

Cette génération se pose pourtant en consommatrice plutôt qu’en conceptrice de ces technologies. La génération Y maîtrise en effet l’interface sans comprendre ce qui, derrière, fait tourner la bête.

L’exemple le plus flagrant à HEC est le nombre d’ordinateurs de la marque à la pomme. Tout le monde sait que l’ordinateur basique est ce qu’il y a de plus pratique pour faire tourner les différents outils de gestion que l’on apprend à maîtriser ici (tournant avec le système d’exploitation de M. Gates, Bill de son prénom). D’ailleurs, la plupart des entreprises choisissent Windows pour leurs employés.

Pourtant, la plupart des étudiants font le choix de l’image, le choix du design, le choix de la partition, le choix de M. Jobs.

Ce phénomène s’explique notamment par le fait que nous sommes sensibles aux interfaces épurées d’Apple, à son utilisation intuitive plutôt qu’aux systèmes complexes et au design moins recherché de Windows.

On entend souvent parler de l’avantage qu’offre la génération Y aux entreprises du fait de leur aisance avec la technologie, mais parmi les futurs gestionnaires qui, chaque année, sortent d’écoles de gestion identiques à HEC, combien connaissent le temps requis pour créer un site web, le coût nécessaire pour développer une application Android ou Apple, la quantité de matériel suffisante pour implanter un logiciel de gestion du type SAP ou Oracle, ou encore les moyens à mettre en œuvre pour protéger numériquement son entreprise?

Bien sûr, personne ne demande à des gestionnaires d’être des experts dans ces domaines. Après tout, des études spécialisées existent pour cela. Mais pour des gestionnaires à l’apprentissage généraliste, un bagage technique peut être nécessaire afin de comprendre tout ce que cela implique lorsque l’on demande à des spécialistes de développer les attributs technologiques d’une entreprise.

AV