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Critiques Séries : Vicious. Saison 1. BILAN (UK).

Publié le 12 juin 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

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Vicious // Saison 1. 6 épisodes.
BILAN


Il y a plus d'un mois de cela, je vous parlais de Vicious, une petite comédie anglaise de la chaine ITV. Une comédie en mutli-cam qui s'inspirait énormément de La Cage aux Folles. Le premier épisode, bien qu'il était drôle, je n'avais pas forcément plus réjouit que ça. L'amoncellement de clichés n'était pas ce que les anglais avaient pu faire de mieux. Et puis je me suis laissé prendre au jeu. Il faut bien avouer que le talent des acteurs de la série est réellement efficace pour nous faire apprécier ce que l'on peut voir à l'écran. Les personnages sont cocasses et malgré le fait qu'ils entrent tous dans des cases plus ou moins prédéfinies, ils délivrent très souvent de très bonnes répliques spontanées. Car la force générale de Vicious c'est bel et bien son humour. Les répliques, souvent balancées par Ian McKellen, sont à la fois vilaine mais terriblement vraies. Elles disent tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Notamment vis à vis de son partenaire dans la vie. Ce que j'aime bien dans la relation que les deux personnages partagent c'est que l'on a l'impression qu'ils en on marre l'un de l'autre alors que le dernier épisode, où l'on fête l'anniversaire de leur rencontre, on voit que finalement ils s'aiment.
Cette première saison n'a pas beaucoup d'épisodes et pourtant elle prend le temps de développer quelques intrigues. Comme par exemple Violet. Outre le fait qu'elle s'est retrouvée dans un pays du monde complètement paumée et laissée pour morte, elle reste également un atout en termes de belles répliques. Je me souviens notamment d'un moment où elle parle d'avoir touché (sans faire exprès bien évidemment) le pénis de Ash. Vicious ne se prend pas au sérieux et je trouve que c'est une excellente chose. Cela permet de développer également l'histoire des personnages et aussi de ne pas se laisse embringuer dans des histoires particulièrement ennuyeuses qui en font pas évoluer grand chose. Le fait est que la série veut rester moderne en partie. C'est peut être ce qu'elle a le mieux réussi. Enfin, en apparence. Mon premier regret vis à vis de Vicious c'est qu'elle ne nous emmène que très rarement ailleurs. On reste donc très souvent dans l'appariement de Freddie et de Stuart. Ce n'est pas une mauvaise chose en soi mais j'aurais bien aimé que l'on voit quelque chose d'un peu différent parfois.

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J'ai donc pu avoir l'impression que l'histoire stagnait un petit peu. Bien que cela ne se ressente pas vis à vis des personnages secondaires, c'est tout le contraire des personnages principaux de la série. O,n se rend rapidement compte que les deux ne valent réellement que ceux qui les entourent. J'ai également bien aimé certains personnages secondaires comme la mère de Stuart que l'on voit dans le dernier épisode, ou certains voisins un peu dérangés. En passant par les amis de notre couple. Malgré le fait que la moyenne d'âge du casting soit assez élevée, on n'a pas l'impression qu'ils sont si vieux que ça. Des références culturelles viennent alors donner du pep's à Vicious. Comme par exemple ces références à Doctor Who, ou encore à Judi Dench (j'ai adoré son apparition vocale à la fin de la saison, je ne m'y attendais pas du tout et c'était une très belle surprise). Je n'ai pas grand chose à dire finalement sur la saison 1 de Vicious dans le sens où cela se déguste très rapidement et qu'une fois englouti, on a envie de voir de nouveaux épisodes.
Avec un tel casting, il fallait forcément s'attendre à ce que cela soit un minimum réussi et c'est le cas. Vicious est une bonne série qui malgré on premier épisode assez poisseux (le tout aurait très bien pu être coupé en deux épisodes), la suite commence alors à prendre un bon rythme et à séduire les téléspectateurs de façon différente.
Note : 5.5/10. En bref, sans être parfaite, et tentant parfois de trop en faire, Vicious reste une comédie qui aura su apprendre au fil des épisodes de ses erreurs. Fort heureusement.


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