Flux de Saïgon
Traffic in Frenetic HCMC, Vietnam from Rob Whitworth on Vimeo.
Qui est déjà allé en Asie connaît le grouillement de ses villes : Pékin, Delhi, Kuala Lumpur, Bangkok, Hanoï...C'est un flux incessant de pétrolettes, tchouk tchouks, mini bus, vélos, voitures. Jour et nuit, cela n'a pas de cesse, ce bruyant concert de klaxons, ces embouteillages interminables, cette sempiternelle activité. L'image qui vient est celle des insectes de la fourmilière, de la ruche. On ressent une perte de sens devant cette multiplicité indéfinie, ce grouillement continuel. Traverser une rue semble quasi impossible. A Saïgon, le flux est tellement dense, les carrefours sans feux rouges sont tellement inextricables, qu'aller d'un trottoir à l'autre semble suicidaire. Et pourtant non ! Il suffit de traverser la route lentement, sans précipitation et, comme par magie, la flot va vous éviter. C'est une grosse montée d'adrénaline quand on s'y lance pour la première fois, mais on finit par s'y habituer. A la moindre hésitation, c'est là que les véhicules hésitant aussi vont prendre une trajectoire inattendue et dangereuse. Si vous y allez franco, calmement, ils vont d'adapter à votre trajectoire prévisible, maintenant l'homogénéité du flux compact. Vous êtes alors intégré, le temps d'une traversée, dans le shéma de circulation. Corpuscule dans l'onde. C'est quantique.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble