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Bullhead

Publié le 12 juin 2013 par Dukefleed
BullheadUne histoire de Minautore
Jacky est un vrai taureau. Bestiale dans l’attitude et la morphologie. Eleveur de bestiaux, quel heureux hasard, il use pour ses bêtes et pour lui-même (là çà se corse) d’hormones en tout genre. Il se considérerait pas pour une bête le gars ; et bien pas loin, et c’est le sujet le plus interressant du film. Lorsque l’on comprend pourquoi il se considère lui-même comme un morceau de barbak sans âme, çà fait froid dans le dos. Une scène d’une violence comme rarement vu au cinéma vient nous expliquer la construction chaotique de cet être mi humain mi bête. Matthias Schoenaerts a pris 27 kg pour le rôle et offre une performance colossal ; on comprend pourquoi en le voyant Jacques Audiard l’a retenu d’office pour « De rouille et d’os ». Voilà pour le premier sujet. Pour gaver ses bêtes, il use d’hormones et donc fréquente de très près la mafia pour se fournir. Il va donc être pris dans une affaire qui le dépasse de trafic de stupéfiants. Le polar est sans intérêt car il sert uniquement de prétexte à une démonstration un peu stérile.Sur TéléCinéObs ce ratage du film est bien en avant par Nicolas Scheller : « Ce thriller flamand sur fond d'industrie bovine s'éparpille entre ses deux sujets : un trafic d'hormones qui tourne mal et le désir d'amour contrarié d'un éleveur de bétail castré à l'adolescence et accro aux anabolisants. »De plus on pense à une influence à la Coen avec des personnages grotesques ; cependant le problème est que cette infuence n’est portée que par 2 personnages. Ces 2 personnages sont de plus les 2 seuls wallons du film ; ces clichés cachent toujours les mêmes réflexes communautaires au plat pays.De fait, il est difficile de comprendre toutes les éloges pour un film aussi bancal. Sorti en 2012

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