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Cours magistral de chant au Festival Richard Strauss de Garmisch-Partenkirchen

Publié le 14 juin 2013 par Luc-Henri Roger @munichandco

Ks. Brigitte Fassbaender

Ks. Brigitte Fassbaender

Ce mercredi, le Festival Richard Strauss de Garmisch conviait le public à un cours magistral de chant. Deux grandes dames du chant d'opéra, la Kammersängerin Brigitte Fassbaender, qui préside aux destinées du festival, et  Anna Tomowa-Sintow,  se sont prêtées à l'exercice d'un cours de chant public avec de jeunes chanteurs et chanteuses aux talents déjà confirmés qu'elles ont accepté comme élèves.  | Les chanteurs travaillaient avec leurs professeures des airs des grands opéras de Richard Strauss, en solo, ou plus rarement en duo, comme le grand air de Zerbinetta dans Ariadne auf Naxos, ou le duo de la rose du Rosenkavalier, au moment où le comte  Octavian Rofrano présente la rose d'argent à Sophie de Faninal
C'était une opportunité unique d'être admis à l'exercice difficile de l'apprentissage du chant: les exigences des professeures n'avaient d'égal que la passion de ces jeunes chanteurs aux talents déjà confirmés pour l'exercice de leur art. L'acuité de la concentration, le soutien exigeant et attentif, et l'empathie des enseignantes ne laissaient passer aucune erreur tout en assurant les tremplins de l'amélioration de la qualité du chant. 

Cours magistral de chant au Festival Richard Strauss de Garmisch-Partenkirchen

Anna Tomowa-Sintow

Pour le public, l'occasion de se rendre compte, s'il ne le savait déjà, de la somme de travail que représente l'apprentissage d'un air d'opéra: chaque attaque, chaque syllabe, chaque respiration, chaque intonation doivent être étudiées et maîtrisées. Relaxation, respiration, échauffement vocal, articulation, interprétation, rien n'est laissé au hasard, tout est travaillé. Il n'est pas assez de dire qu'un chanteur a du talent ou une belle voix, sans doute faut-il les deux, mais quel travail ardent et passionné ne faut-il pas pour arriver à chanter un air abouti. Au sortir de ces leçons publiques, on a conscience du privilège d'y avoir été convié et du travail immense qu'accomplissent ceux et celles qui se vouent à la pratique de cet art. 
On sort de ces leçons avec un enthousiasme reconnaissant.


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