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Les Salaisons (suite) : réponse à l'article de la maire de Romainville

Publié le 17 juin 2013 par Maurice Puault

Les Salaisons

La toute première parution dans le journal de Romainville est une réponse de la Maire de Romainville qui prend la défense de son responsable culturel qui a signé l'arrêt de la subvention, Maxence Alcalde, auteur du livre « l’artiste opportuniste ».

Corinne Valls ne connaît pas les salaisons, elle n’y est jamais venue malgré une cinquantaine d’invitations envoyées en sept ans. Elle n’a jamais voulu annoncer les expositions dans le journal de Romainville.

La Mairie nous a mis dans la panade plusieurs fois en matière de prêt de matériel pour la Nuit Blanche qui n’est jamais arrivé, de bus pour parcours est annulé et nos affiches sur les panneaux autorisées ont été arrachées. 

Au tout début de notre arrivée à Romainville, l'exigence qui nous a été faite par la Mairie était de ne jamais exposer l’artiste Gil Bensmana.

Nos comptes sont nickel, vérifiés l’année passée par la BNP, en même temps 750 euros (« l’importante subvention »), ce n’est pas très difficile à justifier sur une année, ce n’est même pas l’électricité et l’assurance.

Côté réception du public, il n’y a jamais eu de problème, ni pour la Nuit Blanche, ni pour la directrice du Lycée Liberté, il y a quand même plus de 100 jeunes du Lycée professionnel Liberté qui sont venus avec leurs professeurs en 2012 et nous avons reçu plus de 3000 personnes sur toute l’année.

Avec 62,50 euros de subvention par mois, les travaux que l’on pourrait entreprendre sont réduits. Il faut bien penser que la mise à disposition du lieu pour le public de Romainville est un don de 1500 euros par mois par sa propriétaire, sans compter les 2500 euros d’impôts locaux annuels que nous payons et la Maire affirme dans le journal de Romainville que nous tenons des propos diffamatoires en demandant un dégrèvement de ces impôts, c’est pourtant possible et clairement indiqué dans les textes de loi : 

« Cas d'exonération d'impôts locaux pour une association :

Locaux ouverts au public

Ne sont pas non plus taxables les locaux dans lesquels le public a un accès habituel, comme par exemple :

Un édifice public du culte et ses dépendances telles qu'une salle, ouverte au public, servant exclusivement aux offices religieux ;

Une salle d'expositionou un musée ;

Les salles de compétition, vestiaires et locaux d'hygiène des groupements sportifs qu'ils partagent avec d'autres. (si les locaux en question sont réservés aux seuls adhérents de l'association, ils sont imposables) ».(http://vosdroits.service-public.fr/associations/F1048.xhtml)

Cela fait près de 20 000 euros d’impôts locaux versés depuis 7 ans, cela aurait permis de faire bien des travaux. Nous ne demandons pas de subvention, mais simplement le remboursement de ce qui a été perçu.

La Mairie de Romainville agi directement auprès de ses habitants par des propos diffamatoires sur les salaisons en affirmant que nous percevons des subventions importantes. Or nous ne percevons rien et l’énorme subvention perçue pour toute une année est un quart des impôts locaux annuels versés. Mais c’est une idée de porter l’affaire devant la justice comme elle l’indique, il va falloir interdire une bonne fois pour tous les lieux d’art qui ne dépendent pas directement des pouvoirs publics et de fait ne leurs coûtent quasiment rien.

On n’est déjà pas si nombreux en France, la meilleure chose à faire est de voter une loi pour interdire toute forme de création inutilisable par certains élus.

Laurent Quénéhen, président des salaisons.

Si vous le désirez, vous pouvez signer la pétition ci-dessous :

https://www.change.org/fr/pétitions/non-à-la-fermeture-des-salaisons-remboursement-des-impôts-locaux-subvention

Les Salaisons (suite) : réponse à l'article de la maire de Romainville


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