Sachant que l'acouphène est difficilement
traitable et que les prothèses auditives n'aident pas beaucoup les patients acouphéniques, l'équipe de Pittsburgh a voulu tout d'abord trouver la cause sous-jacente de ce dysfonctionnement
auditif, puis un moyen de le traiter. Des travaux antérieurs ont démontré que sur des souris une corrélation est établie entre l'acouphène et les cellules du noyau cochléaire dorsal
(DCN).Ils ont constaté que l'hyperactivité de ces cellules est le résultat d'un niveau réduit de l'activité dans des structures appelées canaux KCNQ.
Les chercheurs ont procédé à des expériences qui ont exposé des souris à des quantités réglementées de bruit, puis identifié celles qui avaient développé des acouphènes.
Ils ont découvert que celles traitées immédiatement avec RÉTIGABINE après une exposition sonore ne développent pas d'acouphènes.
Cette étude scientifique est particulièrement intéressante car elle a établi un lien entre les propriétés biophysiques des canaux potassiques et la perception de ces sons
fantômes dans les oreilles. En effet, en ciblant les canaux KCNQ avec des médicaments comme le RÉTIGABINE, on serait alors capable de bloquer le développement des acouphènes chez des
sujets humains. Le prochain objectif de l'équipe de Pittsburgh est de mettre au point un médicament spécifique pour les deux canaux KCNQ maintenant identifiés comme sensibles au
RÉTIGABINE.
Philippe Barraqué, musicothérapeute, docteur en musicologie, créateur des CD Stop Acouphènes et des CD Cortex (bruits thérapeutiques blanc, rose,
brown).
La thérapie sonore, la meilleure médecine alternative pour soulager les acouphènes, l'hyperacousie, les hallucinations auditves: www.stop-acouphenes.fr
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