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Critiques Séries : The Fosters. Saison 1. Episode 3. Hostile Acts.

Publié le 18 juin 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

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The Fosters // Saison 1. Episode 3. Hostile Acts.


Dans un premier temps, j'aimerais dire que je trouve The Fosters de plus en plus attachante. Si le pilote était un peu lisse et plat sur les bords, les sentiments grandissent sur la longueur. Je suppose donc que The Fosters pourrait devenir une bonne petite série au delà des premiers épisodes servant à mettre en place la dynamique familiale pas très simpliste. Maintenant que les bases sont posées, The Fosters est en mesure de développer le reste des personnages. Car Callie est maintenant intégrée à la série, et l'épisode précédent avait à la fois montré la solidarité qui règne dans cette maison mais également toute la sincérité de la série. Au travers de la relation entre Stef et Lena, "Hostile Acts" consacre la plupart de son temps sur les problèmes de Brandon et de Jesus qui ont eux aussi leurs propres obstacles dans cette vie en communauté. The Fosters ne laisse pas pour autant tomber Callie, mais il fallait que l'on voit aussi ce que les autres ont à nous offrir.
Même si Callie n'est pas là pour jouer le rôle de la fille qui tente de s'intégrer, cet épisode parvient à discerner une captivante série d'histoires qui se croisent et s'entrecroisent afin d'étoffer les personnages de The Fosters. On commence enfin à ressentir qu'il y a une cohérence de groupe. C'est le premier épisode durant lequel je ne me suis pas ennuyé. Alors certes, il n'y a eu que trois épisodes pour le moment mais c'est une bonne chose que cela arrive aussi tôt dans la série. Le seul problème reste que la série reste un peu en retrait et minaude certaines bonnes idées. Personne ne sort du lot dans cet épisode, tout le monde est exploité à égal. C'est un équilibre intéressant mais qui peut aussi être une forme de narration lassante à la longue. Il va donc falloir donner à certains personnages des choses qui sortent du lot. Au centre de cet épisode nous avons Brandon qui doit décider s'il veut emménager avec son père, Mike, ou bien rester dans la maison où il a grandi auprès de sa mère et de sa compagne. Le choix est cornélien mais l'on sait pertinement le dénouement.

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Forcément que Brandon n'allait pas aller avec son père et rester avec sa mère mais cela permet aussi à l'épisode de soulever de jolies questions comme la légitimité de chacun dans cette maison, et aussi la place que chacun occupe. Cela permet également de montrer les blessures du passé de Stef et Mike alors que ce dernier n'a même pas informé Stef auparavant qu'il avait fait une telle proposition à son fils. La rébellion de Brandon est un classique du genre, pas toujours très bien fichu, mais assez fluide. Surtout que sa mère ne lui donne pas vraiment le temps de s'exprimer. Cela permet de soulever des questions plus socilogiques comme l'attachement que l'on peut avoir pour l'un des deux parents quand ceux ci ont divorcés, le fait que Brandon n'a jamais pu ouvertement dire ce qu'il pensait de la nouvelle personne dans la vie de sa mère, ... Il faut donc concilier les sentiments de chacun et Brandon tente de faire au fond de lui une sorte de bilan où il se pose les questions qu'il doit se poser.
Pendant ce temps, Jesus est toujours en train de subir les conséquences pour avoir sauvé la peau de Mariana. Ce qui va bien évidemment mettre sa vie social sans dessus dessous étant donné qu'il a pris le blâme et en subit la punition. Cela permet de développer aussi la solidarité fraternelle qu'il peut y avoir sous un tel toit. Je ne suis pas issu d'une famille nombreuse alors je ne peux pas vraiment comprendre ce genre de choses mais The Fosters tente de l'expliquer avec beaucoup de tendresse et de sympathique. Je ne pouvais cependant pas demander plus car cet épisode fait plutôt bien son boulot sans trop forcer les traits non plus. Le scénario, bien plus fluide que pour les deux premiers épisodes équilibre les intrigues entre les personnages ce qui permet d'oublier tous les tracas que l'on peut avoir avec la série et notamment sa réalisation sombre et son côté un peu trop lisse par moment.
Note : 6/10. En bref, un joli petit épisode qui nous met face à certains dilemmes intelligemment construits.


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