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5 conseils pour un bon film documentaire

Publié le 19 juin 2013 par Magix @Magix_FR

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Vous voulez attirer l’attention de votre entourage sur quelque chose de précis ? Vous avez toujours voulu tourner un documentaire mais vous ne savez pas comment ? J’aborde aujourd’hui cette thématique en vous donnant 5 conseils utiles à la création d’un bon film documentaire. Ne soyez pas étonné si certains de mes conseils donnent l’impression qu’ils s’appliquent davantage à des long-métrages. Au cours du temps, les méthodes ont évolué afin de rendre les documentaires plus accrocheurs vis-à-vis des spectateurs.

#1 Des recherches approfondies

Avant de débuter le tournage, vous devez bien réfléchir au sujet que vous voulez traiter. C’est vous et vous seul qui allez planifier et filmer le documentaire. Cela présuppose que vous devez bien vous y connaître sur ce thème. En plus des recherches sur Internet et dans les bibliothèques, le meilleur moyen de rassembler des informations est encore de s’adresser directement à des experts en la matière. Vous devriez déjà avoir noté quelques noms au cours de vos recherches préliminaires. Pour une bonne vue d’ensemble, il est recommandé de créer une liste de contacts. Non seulement les contacts trouvés vous seront utiles pour de plus amples informations, mais ils pourraient également s’avérer être des sujets d’interview. La recherche d’un lieu de tournage fait également partie de vos recherches. L’important à ce sujet n’est pas seulement de savoir où vous souhaitez filmer, mais où vous pouvez filmer ! Il vous faudra en effet dans la plupart des cas demander une autorisation officielle, sauf si vous voulez filmer dans votre propre jardin par exemple (vous trouverez plus d’informations à ce sujet dans l’article de Julie). Au fur et à mesure que vous collectez des informations, que vous découvrez des lieux de tournage éventuels et rencontrez des interlocuteurs, le fil rouge de votre documentaire va peu à peu se dessiner.

#2 Racontez une histoire…

Ce qui suit est extrêmement important. Vous devez raconter une histoire qui fascine et captive l’attention du spectateur pour qu’à la fin il emporte une part du film avec lui. Tenez-vous en à votre fil rouge mais, pour tirer le maximun de votre film documentaire, une structure concrète est nécessaire. Celle-ci se compose d’un début, d’un milieu et d’une fin. Au début sont présentés le thème et toutes les personnes importantes. Dans la partie du milieu, évoquez les problématiques existantes. À la suite de quoi l’histoire arrive à son point culminant, pour ensuite aboutir à une réussite ou un échec. Le troisième acte, la fin, décrit comment les personnages ont évolué/changé. Dès que vous tenez l’histoire, mettez autant de détails que possible à l’écrit, dans un scénario ou un simple script. Vous découvrirez comment procéder à la fin de cet article. Il faut toutefois garder à l’esprit que tout ne peut pas être planifié en détail du début à la fin. Des situations spontanées peuvent surgir à tout moment et, dans ce cas, continuez surtout de filmer ! De tels moments peuvent renforcer l’aspect vivant et authentique de votre film.

#3 La règle des tiers

Les interviews sont la base fondamentale de tout documentaire. Selon la règle des tiers, vous devez positionner la personne interviewée correctement dans l’image. La prise doit être divisée en trois cadres verticaux et horizontaux. Beaucoup de caméras disposent de cette fonction. La caméra doit être orientée de telle façon que l’œil le plus proche de la caméra se trouve sur l’un des croisements de la ligne supérieure. Ce n’est pas tout à fait le cas sur mon image d’exemple, mais plus la personne est éloignée de la caméra, plus vous pouvez vous éloigner du positionnement sur le croisement.

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#4 Enregistrer beaucoup de B-ROLL

Si les interviews constituent votre « matériel A », alors les scènes qui capturent toute l’atmosphère environnante représentent le « matériel B ». Ou plus communément appelé « B-Roll ». Enregistrez autant de tels moments que vous pouvez : ils permettront de combler certaines passages entre les scènes lors du montage du film. En d’autres termes, le « B-Roll » est le ciment qui permet à votre film de prendre forme. L’atmosphère capturée par vos soins pourra être alors transmise au spectateur. Essayez de filmer du « B-Roll » selon tous les métrages cinématographiques : grand angle, plan moyen et plan rapproché. Et ce autant de fois que vous voulez, avec des motifs différents de préférence.

#5 Utiliser des NAT Sound Breaks

Les « NAT Sounds » sont les bruits de fond naturels que vous capturez lorsque vous filmez. Le matériel « B-roll » combiné à du « NAT Sound » faible devra intervenir lorsqu’il n’y a pas d’interviews ou de voix off. La pause qui en résulte, le « NAT Sound Break », aidera le spectateur à saisir l’atmosphère des scènes.


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