C’est le titre d’un article apparu aujourd’hui dans le quotidien tunisien Le Temps, dont voici un témoignage éloquent (voir intégrale ici) :
« Depuis le 11 Septembre , les conditions de vie sont devenues infernales pour les Arabes musulmans y compris pour les Tunisiens. C'est la cas d'Aziza, 45 ans, obstétricienne qui a émigré avec son mari et ses enfants. Elle voulait offrir une meilleure éducation à ses enfants et croyait qu'elle allait exercer son métier voire accéder à une échelle supérieure. Mais son diplôme n'a pas été reconnu par l'État et elle s'est retrouvée en chômage. "Tout s'était écroulé" dit -elle. « Je croyais que j'allais bien gagner ma vie et mener une vie de luxe. J'ai souffert de dépression pendant un an, j'ai pris énormément de poids. Quant à mon mari qui est ingénieur en électricité il fut obligé de travailler comme ouvrier dans une usine et suivre en parallèle une formation de 6 mois. Je ne pouvais pas faire machine arrière. Nous avons cherché à remédier et nous avons décidé d'aller de l'avant pour mes enfants. Après un an, j'ai trouvé un boulot comme nurse dans un jardin d'enfant pour un salaire de 1500 dollars. »
« Les formalités sont draconiennes et les démarches à suivre sont multiples jusqu'à ce que le candidat se lasse et se vide les poches»
La question qui se pose, l’investissement en temps et argent en vaut-il vraiment la peine?
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