Ensemble, construisons un projet pour Romainville

ROMAINVILLE - FRONT DE GAUCHE

Ensemble, construisons un projet pour Romainville

Assemblée citoyenne ouverte jeudi 20 juin à 19h

Salle Mille Club (2 Place Salvator Allende, au bout d’un petit sentier)

L’année 2014 sera celle d’un scrutin particulier pour notre ville et ses habitants, celui de la désignation des élu-e-s les plus proches d’eux. Conseillers municipaux, adjoints au Maire, Maire devraient être ceux les plus à même de faire vivre au niveau de la rue, du quartier, de la ville une démocratie en actes.

Une ville c’est l’espace de la proximité, de la diversité, de l’hospitalité, de la rencontre. Ce devrait être un lieu de la démocratie citoyenne où l’on pourrait voir la mise en œuvre des décisions élaborées avec la population. Ce devait être la solidarité des services publics, de l’activité économique et de l’emploi, des équipements ouverts à tous, une vie associative reconnue. Ville accueillante au monde, elle se doit d’être une ville proche. Ce devrait être une identité partagée, une volonté, un sentiment d’appartenance et non le rejet ou l’abandon. Notre ville, ce devrait être l’humain d’abord.

Les formations politiques, les personnalités, les syndicalistes, les citoyens engagés dans le FRONT DE GAUCHE dans notre ville, se disent dès aujourd’hui disponibles pour établir un projet politique ainsi que la liste qui le portera, avec toutes les forces de gauche, avec toutes celles et tous ceux qui se reconnaissent dans leurs valeurs. Cet appel s’adresse aux formations qui ne sont pas membres du Front de gauche, aux socialistes, aux écologistes, qui souhaitent que cette échéance électorale soit l’aboutissement d’une mobilisation à gauche pour construire une réelle alternative à l’austérité, mais aussi pour battre la droite et l’extrême droite qui cherchent leur revanche dans ce scrutin. Ce travail de rassemblement pourrait prendre la forme d’une sorte de « coopérative », donc d’un travail collectif.

À quoi ressemblera notre ville en 2020 ? en 2030 ? Nous sommes à l’heure des choix. L’alternative est simple. Si les logiques spéculatives l’emportent, c’est l’esprit même de notre ville qui mourra à petit feu, et finira par disparaître. Si la politique, au sens noble du terme, l’emporte au contraire sur le marché, nous pourrons préserver la ville que nous aimons. Une ville populaire, fidèle à son histoire : Une ville moderne, riche de sa diversité. Une ville vivante dans laquelle l’emploi retrouvé et développé et le service public ont toute leur place. Une ville à vivre et non une ville à vendre. Une ville ouverte et accueillante pour celles et ceux qui choisissent d’y résider mais restant chaleureuse et solidaire pour les habitants, les jeunes qui souhaitent continuer à y vivre.

Romainville est à la croisée des chemins. Nous n’oublions pas que l’histoire n’a de sens que lorsqu’elle permet de construire l’avenir. Mais nous n’oublions pas non plus que l’histoire est le cœur de nos vies. L’histoire de notre ville, ce sont des trésors de générosité, de créativité, d’imagination de désintéressement. Romainville c’est une personnalité, de la vie et de la convivialité. Et cela se sent jusque dans la disposition des lieux qui sont autant de repères familiers aux habitants. C’est sans doute l’un des sujets de préoccupation parmi les plus importants de nos concitoyens. Ils mesurent les conséquences négatives qu’entraîne l’envolée des prix de l’immobilier. Les coûts des loyers deviennent exorbitants et le droit au logement devient inaccessible pour un nombre grandissant de familles. Avec les prix qui flambent, nombreux sont les habitants qui accèdent à la propriété… Mais ailleurs… Et toujours plus loin. La spéculation à laquelle se livrent les promoteurs immobiliers est aussi une entrave au pouvoir d’achat et à l’activité.

C’est, et ce n’est pas rien,

la disparition de l’esprit, de l’histoire, de la mémoire de la ville.

Il est urgent de percer cette fameuse bulle immobilière. Le pouvoir d’achat serait libéré et augmenté mécaniquement. Cela rendrait même de la marge aux entreprises et aux commerces. Cela froissera quelques promoteurs immobiliers, quelques spéculateurs et une poignée de profiteurs, mais cela vaut le coup d’en prendre le risque.

Au nom du droit au logement mais aussi du droit à l’emploi.

Les prochaines échéances municipales devraient en quelque sorte devenir dans leur préparation de véritables « États généraux de la ville ».

Une ville « écologique » qui ne se résumerait pas à quelques effets d’annonce :

Tri à la source des déchets ménagers, réflexions sur une aide aux circuits courts d’approvisionnement en produits agricoles de qualité.

Une ville du droit à l’emploi, avec notamment un contrôle citoyen sur la réhabilitation du Bas Pays, et sur la zone du canal de l’Ourcq, à travers des Assises de l’emploi impliquant associations, riverains, syndicats, élus (éventuellement d’autres communes), entreprises.

Une vile du droit à la culture pour tous : réflexion sur des événements culturels co-animés par les artistes locaux : théâtre, musique...

Une ville du développement du logement social, et dont l’architecture respecte l’histoire de la ville (maisons anciennes préservées) sans négliger la densité.

Une ville respectant le droit aux sports et au développement de la vie associative.

Une ville qui accorde la priorité à la jeunesse.

Une ville considérée comme le lieu démocratique par excellence, comme un véritable tremplin d’intervention citoyenne dans des relations de proximité entre les habitants et leurs élu-e-s. Un lieu de véritable partage des pouvoirs, où l’intercommunalité doit se construire comme une coopération volontaire autour de projets communs et qui n’éloigne pas nos concitoyens des pouvoirs de décision.

Ce sont ces questions et bien d’autres que nous soumettons au débat.

Nous vous y invitons le

Jeudi 20 juin à 19 h, salle Mille Club.

Disons à nos concitoyens :

« Ensemble, prenons le pouvoir pour une ville rassemblée, ouverte, moderne, solidaire, humaine et écologique ».