Alastair Fothergill et Mark Linfield, les réalisateurs, ont tourné des documentaires sur la nature sur tous les continents et dans les environnements les plus hostiles, ils ont donc accepté depuis longtemps la pénibilité et les défis logistiques inhérents au travail de tout documentariste. Mais tous les deux ont trouvé la forêt de Taï particulièrement difficile.
Alastair Fothergill déclare : “Pour y accéder il y a d’abord dix heures de route depuis la ville la plus proche sur ce qui est encore une route goudronnée. Puis on roule encore quatre heures sur une piste de terre parfois impraticable. Et enfin, si vous avez réussi à arriver jusque-là, il reste une heure, voire plus, de marche sur un sentier très étroit dans la forêt. Les difficultés étaient nombreuses pour tourner là-bas, mais pour moi, la forêt de Taï est toujours l’un des endroits les plus spéciaux sur Terre.”
Mark Linfield ajoute : “Cela ne s’appelle pas la forêt humide pour rien, et croyez-le ou non, il y a quand même une saison des pluies. Les routes se transforment alors en bourbiers et les voitures se retrouvent bloquées, parfois durant plusieurs jours. Il est très facile d’endommager l’équipement caméra, et le taux d’humidité est si élevé qu’on a jamais la sensation d’être sec. J’adore la forêt tropicale, mais je savais qu’un tournage qui pourrait durer trois ans n’allait pas être facile…”
Le 26 juin en haute définition Blu-ray, DVD, VOD et téléchargement définitif sous le label Disneynature.