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Critiques Séries : Graceland. Saison 1. Episode 3.

Publié le 21 juin 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

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Graceland // Saison 1. Episode 3. Heat Run.


Cette semaine encore, j'ai toujours du mal à voir où veut aller Graceland. La série nous offre certes de quoi nous réchauffer avec ce beau soleil californien, mais je trouve que c'est assez léger. Je ne m'attendais pas non plus à ce que les intrigues prennent une ampleur exceptionnelle d'autant plus que Graceland est une série estivale, mais au fond c'est assez décevant. Du point de vue des intrigue, cet épisode manque d'un truc qui colle et qui donne tout simplement envie au téléspectateur de venir voir les prochains épisodes. Je sais pertinement que je vais revenir mais plus les épisodes passent et tout simplement moins je suis intrigué. Comme si la série était un vrai pétard mouillé. Pourtant, ce n'est pas totalement dénué d'intérêt car la base même de Graceland est intéressante (encore plus car c'est inspiré d'une histoire vraie). Pour le moment, ce que je retiens de Graceland c'est Mike et Paul. Les deux personnages tirent leur épingle du jeu avec quelques bons échanges et des intrigues qui savent correctement les mettre en avant.
Je pense notamment à l'introduction de l'épisode qui sert assez bien les deux personnages. Dans leur travail on doit les mettre à rude épreuve et c'est ce que tente de nous prouver l'épisode. Au fond, ils ne sont jamais à l'abris de quoi que ce soit. Alors ce n'est pas parfait c'est sûr mais au moins Aaron Tveit et Daniel Sunjata ne sont pas des cabotineurs comme peuvent l'être d'autres personnages de la série. D'autant plus que j'aime bien ce qu'il se dessine autour de ces deux personnages, comme dans la scène de conclusion. Un des rares trucs qui m'a tout simplement donné envie d'en savoir plus. Et puis nous avons Serinda Swan qui est une actrice charmante mais qui ne sert pas à grand chose dans Graceland. Que l'on soit claire, elle n'est pas là pour jouer mais plutôt pour aguicher du téléspectateur masculin en manque de belles poitrines. Sa petite soirée de la semaine était d'un ennui mortel et n'apporte rien à la série. Alors que pendant ce temps, l'autre femme de la série, Charlie, ne s'en sort pas trop mal.

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Et pourtant, l'intrigue de cette dernière était tellement classique et déjà vu que j'avais l'impression de voir quelque chose vu milles fois, en mieux, ailleurs. Ils sont bien gentils du coup les scénaristes de la série mais ils ne font pas vraiment leur boulot. On peut alors se satisfaire peut être des décors, mis en scène par Renny Harlin (à qui l'on doit notamment Die Hard 2, ce qui n'est pas trop mal en termes de CV). Le manque d'action ne permet cependant pas de mettre l'intégralité de ses talents au servir de la série mais l'on peut se satisfaire de quelques beaux plans californiens déjà vu plusieurs fois ailleurs mais pas forcément en aussi beau. Du coup, Graceland est une déception. Seule l'ouverture de l'épisode m'a bien plu et permet de voir qu'au fond il y a une certaine volonté d'éviter la mécanique classique de la série à épisodes indépendants. On parvient à nous donner un peu plus d'informations sur ce qu'il s'est passé dans la scène finale de l'épisode précédent ce qui n'était pas une mauvaise chose au fond. Vous ne pensez pas ?
Note : 4.5/10. En bref, Graceland rate le coche. Sans être totalement ratée la série peine à se dégoter une identité. A part du point de vue visuelle et de Mike et Paul, le reste est assez transparent et accessoire alors que moi j'imaginais une vraie série d'équipe avec l'utilisation des talents de chacun de façon maligne.


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