Graceland // Saison 1. Episode 3. Heat Run.
Cette semaine encore, j'ai toujours du mal à voir où veut aller Graceland. La série nous offre certes de quoi nous réchauffer avec ce beau soleil californien, mais je trouve que
c'est assez léger. Je ne m'attendais pas non plus à ce que les intrigues prennent une ampleur exceptionnelle d'autant plus que Graceland est une série estivale, mais au fond c'est assez décevant.
Du point de vue des intrigue, cet épisode manque d'un truc qui colle et qui donne tout simplement envie au téléspectateur de venir voir les prochains épisodes. Je sais pertinement que je vais
revenir mais plus les épisodes passent et tout simplement moins je suis intrigué. Comme si la série était un vrai pétard mouillé. Pourtant, ce n'est pas totalement dénué d'intérêt car la base
même de Graceland est intéressante (encore plus car c'est inspiré d'une histoire vraie). Pour le moment, ce que je retiens de Graceland c'est Mike et Paul. Les deux personnages
tirent leur épingle du jeu avec quelques bons échanges et des intrigues qui savent correctement les mettre en avant.
Je pense notamment à l'introduction de l'épisode qui sert assez bien les deux personnages. Dans leur travail on doit les mettre à rude épreuve et c'est ce que tente de nous prouver l'épisode. Au
fond, ils ne sont jamais à l'abris de quoi que ce soit. Alors ce n'est pas parfait c'est sûr mais au moins Aaron Tveit et Daniel Sunjata ne sont pas des
cabotineurs comme peuvent l'être d'autres personnages de la série. D'autant plus que j'aime bien ce qu'il se dessine autour de ces deux personnages, comme dans la scène de conclusion. Un des
rares trucs qui m'a tout simplement donné envie d'en savoir plus. Et puis nous avons Serinda Swan qui est une actrice charmante mais qui ne sert pas à grand chose dans
Graceland. Que l'on soit claire, elle n'est pas là pour jouer mais plutôt pour aguicher du téléspectateur masculin en manque de belles poitrines. Sa petite soirée de la semaine
était d'un ennui mortel et n'apporte rien à la série. Alors que pendant ce temps, l'autre femme de la série, Charlie, ne s'en sort pas trop mal.

Note : 4.5/10. En bref, Graceland rate le coche. Sans être totalement ratée la série peine à se dégoter une identité. A part du point de vue visuelle et de Mike et Paul, le reste est assez transparent et accessoire alors que moi j'imaginais une vraie série d'équipe avec l'utilisation des talents de chacun de façon maligne.