Le gouvernement central a tranché : pour optimiser sa structure économique, le pays doit intensifier l'innovation en matière de protection de l'environnement. C'est le le Premier Ministre Li Keqiang et ses potes qui l'ont décidé, c’est du lourd. Dans le viseur, les industries voraces en énergie et celles qui sont polluantes. Pendant les périodes où la pollution sévit plus particulièrement, les gouvernements locaux devraient actionner des mesures immédiates, par exemple limiter l'utilisation de voitures ou d'émissions polluantes des usines.
L'ennui, nous dit-on, est que toute cette pollution est compliquée à gérer et ne date pas d'hier. Les efforts seront sur le long terme. A part les "mesures" mentionnées ci-dessus, ils ont encore décidé de :
- surveiller les usines à charbon
- transformer les industries les plus polluantes qu'elles deviennent plus écolo-compatibles
- contrôler la poussière urbaine
- éliminer les technologies désuètes, particulièrement dans les aciéries, les cimenteries et dans la fabrication de l'aluminium
- augmenter l'utilisation de gaz naturel et de méthane
- n'accorder des autorisations qu'aux industries qui passent les tests de protection de l'environnement
En même temps, la municipalité de Shanghai va limiter, puis interdire l'utilisation de véhicules très polluants, en général assez vétustes, dès 2014. Ceux-ci, s'ils sont en provenance de régions voisines, ne pourront pas entrer en ville et les vieux tas de ferraille locaux n'obtiendront plus autorisation de rouler. Plus vite leurs propriétaires renouvelleront leur véhicule, plus ils obtiendront d'argent en compensation (entre 3000 et 32000 yuans selon les cas).