Parmi ses objectifs, le Pacte pour l’emploi entend, d’ici 2011, réduire de 50 000 le nombre de prestataires des programmes d’assistance sociale et permettre à 250 000 travailleurs de plus en entreprise de rehausser leur niveau de qualification et leurs compétences. Pour ce faire, le Pacte pour l’emploi s’appuie sur plusieurs incitatifs financiers. En voici quelques-uns tirés du communiqué de presse :
- Les Démarcheurs d'emploi, un incitatif financier et un accompagnement vers l'emploi pour les nouveaux arrivants aux programmes d'assistance sociale et ceux qui font des entrées et sorties répétitives à ces programmes.
- Le crédit d'impôt remboursable pour stage en milieu de travail sera porté à 40 % pour les employeurs qui embauchent des personnes immigrantes et des personnes handicapées (au lieu de 30 % actuellement.
- L'allocation d'aide à l'emploi est majorée de 130 $ à près de 200 $ par mois.
- Les budgets et les participations au programme PRIIME visant l'intégration en emploi des personnes immigrantes seront doublés.
- Un supplément à la prime au travail d'une durée de 12 mois pour les prestataires de l'aide sociale éloignés du marché du travail quittant l'assistance sociale pour un emploi sera instauré.
- Dès juin 2009, les ménages sans enfant bénéficieront du versement anticipé de la Prime au travail.
- Des amendements à la Loi sur les régimes complémentaires de retraite seront proposés pour qu'un travailleur de plus de 55 ans puisse continuer de travailler tout en percevant une partie de sa rente de retraite et en bonifiant cette rente.
Avec sa série d’incitatifs au travail, qui seront instaurés progressivement dans toutes les régions du Québec à partir du 1er avril prochain, le Pacte pour l’emploi veut contribuer à combler les 1,3 million d'emplois à pourvoir au Québec d'ici 2016. Mais l’argent n’achète pas tout… La motivation et le goût de se dépasser sont à la base même de la réussite professionnelle. Et qu’est-ce qu’un pacte ? Une entente solennelle conclue entre deux ou plusieurs parties !
Espérons que les autres parties – ces quelque 400 000 personnes présentement inactives mais que l’on qualifie disponibles au travail – seront au rendez-vous et qu’elles profiteront de cette ouverture vers le marché de l’emploi. Dans le cas contraire, le Pacte sera davantage qu’un beau discours… À suivre !