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Toute cette eau

Publié le 25 juin 2013 par Corboland78

Les récentes inondations dans le sud de la France ont donné lieu à d’effrayants reportages à la télévision. Rivières ou torrents en crue se déversant dans les rues des villes et villages, emportés par leur élan comme un troupeau de chevaux affolés fuyant droit devant eux. Rien, ou pas grand-chose ne peut arrêter ces flots en furie et de le savoir fiche encore plus la trouille.

Ces eaux qui se répandent partout, inexorablement, qu’elles soient chez nous, au Japon lors du tsunami ou en un autre pays d’Asie en raison de la mousson, créent la désolation. Soit elles s’infiltrent, soit elles emportent tout sur leur passage, ou les deux à la fois. Humains, animaux, maisons, voitures, tout est raflé par les masses d’eau fougueuses qui filent vers la mer, ou plus horrible encore, qui envahissent la terre dans le cas du tsunami.

Images venant d’un autre continent ou d’un pays éloigné, notre effarement enregistre les faits avec la froideur scientifique du témoin distant du drame que la simple pression du doigt sur le bouton de la télécommande peut renvoyer à son confort d’innocent ne sachant pas. Par contre, quand les dégâts des eaux nous arrivent des provinces d’où nous revenons de vacances, ou de régions où habitent parents ou amis, soudain le cor au pied se réveille et nous rappelle que la catastrophe est ici. Inconsciemment, le fameux doigt reste en suspens et le regard subrepticement s’égare sous les fauteuils pour vérifier qu’aucune flaque suspecte n’est encore arrivée jusqu’à nous.  

Ne sachant pas nager, j’ai une peur terrible de l’eau quand elle n’est pas maîtrisée et se déchaîne. Je suis beaucoup plus effrayé par une inondation que par un incendie, pourtant si je ne nage pas, je ne suis pas ignifugé pour autant. Disons qu’en théorie, j’ai moins la trouille des flammes que des flots. Pourtant les incendies savent aussi se faire redoutables et si tomber dans le feu s’avèrerait certainement plus mortel que tomber à l’eau, la seconde hypothèse est celle que je redoute le plus. Intuition paradoxale, car si dans l’eau on peut espérer faire la planche, faire la planche dans le feu j’ai dans l’idée que cela confinerait au ridicule.    

Les récentes inondations dans le sud de la France ont donné lieu à d’effrayants reportages à la télévision. Rivières ou torrents en crue se déversant dans les rues des villes et villages, emportés par leur élan comme un troupeau de chevaux affolés fuyant droit devant eux. Rien, ou pas grand-chose ne peut arrêter ces flots en furie et de le savoir fiche encore plus la trouille.

Ces eaux qui se répandent partout, inexorablement, qu’elles soient chez nous, au Japon lors du tsunami ou en un autre pays d’Asie en raison de la mousson, créent la désolation. Soit elles s’infiltrent, soit elles emportent tout sur leur passage, ou les deux à la fois. Humains, animaux, maisons, voitures, tout est raflé par les masses d’eau fougueuses qui filent vers la mer, ou plus horrible encore, qui envahissent la terre dans le cas du tsunami.

Images venant d’un autre continent ou d’un pays éloigné, notre effarement enregistre les faits avec la froideur scientifique du témoin distant du drame que la simple pression du doigt sur le bouton de la télécommande peut renvoyer à son confort d’innocent ne sachant pas. Par contre, quand les dégâts des eaux nous arrivent des provinces d’où nous revenons de vacances, ou de régions où habitent parents ou amis, soudain le cor au pied se réveille et nous rappelle que la catastrophe est ici. Inconsciemment, le fameux doigt reste en suspens et le regard subrepticement s’égare sous les fauteuils pour vérifier qu’aucune flaque suspecte n’est encore arrivée jusqu’à nous.  

Ne sachant pas nager, j’ai une peur terrible de l’eau quand elle n’est pas maîtrisée et se déchaîne. Je suis beaucoup plus effrayé par une inondation que par un incendie, pourtant si je ne nage pas, je ne suis pas ignifugé pour autant. Disons qu’en théorie, j’ai moins la trouille des flammes que des flots. Pourtant les incendies savent aussi se faire redoutables et si tomber dans le feu s’avèrerait certainement plus mortel que tomber à l’eau, la seconde hypothèse est celle que je redoute le plus. Intuition paradoxale, car si dans l’eau on peut espérer faire la planche, faire la planche dans le feu j’ai dans l’idée que cela confinerait au ridicule.    


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