Devant les trois décès et les dégâts causés par les inondations que subissent les vallées des Pyrénées et des Landes, le PCF exprime son émotion et sa solidarité avec les familles. Au-delà du classement en zone de catastrophe naturelle, la solidarité nationale doit s'exprimer par des aides financières qui, même si elles ne compensent pas la perte des biens et des souvenirs, sont essentielles à la reconstruction matérielle.
La conjonction de l'enneigement et des pluies avec le redoux est très rare. Et cet événement est exceptionnel par son ampleur et rejoint des niveaux records atteints il y a plusieurs décennies. Les climatologues prévoient que de tels événements extrêmes devraient se reproduire plus fréquemment et seraient liés au changement climatique. Ainsi le mois de mai 2013 s'est avéré au niveau de la planète, être le troisième mois plus chaud depuis le début des relevés en 1880. Il est déterminant à l’échelle des états de prendre des mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Dans l’immédiat il est urgent de s'engager dans une prévention qui évitera de tels drames consécutifs à des événements naturels exceptionnels.
Le PCF demande que l'on reprenne le travail sur les Plans de Prévention des Inondations avec les mesures d'urbanisme qu'ils comportent, et que soient intégrées toutes les connaissances sur l'aménagement des versants (agriculture, terrasses, haies, reforestation … ) pour retenir l'eau. Les constructions encore trop nombreuses en zones inondables doivent céder la place à des zones prévues pour l'expansion des flots de crues. Il s'agit là d'une orientation d'aménagement qui se construit dans la durée et grâce à de l'opiniâtreté et à la vigilance des populations concernées elles mêmes.
A plus court terme, le PCF demande que des aides exceptionnelles pour les agriculteurs durement touchés par ces calamités naturelles leur soient apportées.
De la même manière, l'Etat doit donner aider les collectivités à remettre en état de marche les services publics, reconstruire les digues et ouvrages d'art et ré ouvrir les voies de communications. L'alerte des populations que la montée des eaux met en danger doit être une priorité. Elle ne saurait se suffire des médias traditionnels ; des moyens existent via les réseaux sociaux notamment, qui sont en usage ailleurs.
Enfin le PCF exige des pouvoirs publics qu'ils soient vigilants sur le comportement immédiat et à venir des assurances concernant les habitations des sinistrés.