Magazine Danse

Un voyage en Afrique de l’ouest avec Papson Sylla

Publié le 12 avril 2013 par Estelle Pinchenzon @on_y_danse

Cours de danse Africaine avec Papson Sylla

Danses Mandigues : Côtés d’Ivoire, Mali, Guinée

Au centre Momboye (Paris 20), tous les samedis, de 11h30 à 13h

Son site : http://papson.blogspace.fr/

Un voyage en Afrique de l’ouest avec Papson Sylla
Je passe pour la première fois la porte du centre Momboye. C’est comme si je venais de franchir la frontière d’un autre pays. Des artistes musiciens s’affairent déjà avec leurs « boumboum », accompagnés de leurs enfants qui ont pris le lieu pour terrain de jeu. C’est rempli de couleurs de l’Afrique.

Il y a beaucoup de femmes parmi les danseurs, à majorité européennes, mais qui n’ont pas peur de bouger leurs corps !

L’échauffement est donné exceptionnellement par un des percussionnistes, souhaitant faire connaître ses cours de « boumboum danse ». C’est comme faire la première partie d’un concert. Surprenant, mais c’est un concept qui me plaît.

Pieds nus et avec le sourire, sur le son des tambours, on suit donc notre professeur éphémère dans son échauffement, qui mêle pas de danse africaine, étirements, abdos, cardio.

Papson entre ensuite en piste pour nous apprendre la chorégraphie du jour, petit bout par petit bout. D’abord sur le son des tambours, puis sans musique pour bien décomposer les mouvements, il est agréable et facile de suivre. C’est quand il dit « envoyez la sauce » que tout se met en branle ! Les percussionnistes, qui ne faisaient en réalité que s’échauffer jusqu’à présent, envoient tout ce qu’ils ont, en accordant parfaitement leur rythmique à la chorégraphie. Ils nous entraînent pas la même occasion à nous lâcher complètement et à tout donner à chaque fois. Pas question de s’économiser quand on est encerclé par une telle énergie. Il nous faut bien lever les pieds pour ensuite les taper dans le sol. C’est ainsi qu’on peut avoir le rebond nécessaire pour rester dans la rapidité de l’enchaînement.

Vu de l’intérieur, mon corps ne réfléchit plus et se contente de balancer les membres qu’il faut au moment venu. Tout bouge : les jambes, le dos, la tête, les bras.

Je comprends mieux alors les mots de Papson quand il dit « danser nous éloigne de la mort, parce que quand tu bouges, tu empêches le mal de s’installer ». Effectivement, ça vibre tellement de partout que je vois mal comment la moindre bactérie nocive pourrait tenir en place.

Les dernières minutes du cours, Papson nous offre une belle improvisation sur les percussions déchaînées. On applaudit avant de reprendre plus énergiques que jamais.

Autant vous dire que je ressors en sueur, agréablement vidée, le cerveau en mode off, et que les courbatures du lendemain se font déjà sentir !

Estelle

Un cours avec Papson :


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Estelle Pinchenzon 583 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazines