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5 raisons de regarder Hell on Wheels : l'enfer de l'ouest sur D8…

Publié le 26 juin 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

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D8 débute ce soir la diffusion d'une toute nouvelle série américaine : Hell on Wheels, l'enfer de l'ouest. Une série ambitieuse de la chaine AMC. Bien qu'elle ne soit pas dénuée de défauts (notamment l'horrible filtre vert qu'il y a dans la première saison et qui sera gommé dans la seconde saison), elle parvient à nous raconter son histoire de façon intelligente et efficace. La première saison n'est pourtant pas celle qui m'a séduit. J'avais même trouvé la moitié des épisodes un peu ronflants sur les bords mais avec la seconde saison, le tout décolle et devient tout de suite bien plus passionnant. Alors je vais tenter de vous donner 5 petites raisons de jeter un coup d'oeil à cette petite série qui ne paye pas de mine. Car mine de rien, elle vaut le coup (sur la longueur certes).
1 - La diversité des personnages
Du point de vue historique, je ne suis pas un très grand connaisseur de l'histoire de la construction des chemins de fer aux Etats-Unis. Cependant, ce que j'attendais de la part de Hell on Wheels, ce n'était pas du tout qu'elle soit la plus stricte sur l'histoire et qu'elle reste alors à cheval sur ce genre de principe. Non, ce que je voulais c'est qu'elle parvienne à nous raconter une histoire tout en gardant à l'esprit que son genre, le western est très peu présent en télévision et qu'il y a de ce fait quelque chose creuser. Les personnages sont tous plus ou moins différents et ont des traits de caractères qui me plaisent. Je pense notamment à Cullen, le grand personnage de la série. Incarné par un Anson Mount qui minaude parfois un petit peu ses expressions, ce personnage fait réellement partie du paysage de la série. Mais ce n'est pas tout, il y a également tout plus d'autres personnages qui tentent de faire des choix et qui vont se retrouver assez souvent confrontés à des situations que l'on ne leur envie pas. Notamment vis à vis des afro-américains servant d'esclaves.

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2 - Anson Mount
C'est pour moi une raison à lui seul car bien que cela ne soit pas un acteur parfait, il a donné quelque chose à son personnage que je trouve de remarquable. Au fil des épisodes on se laisse avoir par ce qu'il veut bien nous dire de lui, de son passé (qui est d'ailleurs très tortueux). C'est un acteur qui joue plutôt bien le héros de western et ce malgré parfois un manque de finesse de la part du scénario. Sauf que ce que j'ai compris avec Hell on Wheels, c'est qu'elle ne cherchait pas toujours à être à cheval sur certains principes et notamment celui d'avoir un scénario écrit avec une magnifique plume. Le but était donc de créer un personnage tantôt touchant, tantôt violent. Mount incarne donc avec une certaine sagesse ce héros un peu bad-ass sur les bords et qui au fond nous délivre ce que l'on peut attendre de la part d'une série de western.
3 - Le western
Au premier abord Hell on Wheels n'a rien de bien passionnante. Et pour cause, elle nous raconte tout un tas de trucs, baragouine dans son coin et ne sert donc pas sur un plateau d'argent ce que l'on était en droit d'attendre. J'avais trouvé le pilote assez bavard sur les bords. Peut être un peu trop d'ailleurs. Et puis il y a eu dans cette petite série, il y avait le genre : le western. La série reste assez fidèle à cette valeur en ajoutant ici et là des éléments qui rendent alors d'autant plus crédible l'utilisation du genre. Alors aurait pu être complètement raté, et c'est en partie raté dans une certaine mesure par moment mais la montée en puissance de Hell on Wheels se fait au fil des épisodes. Il faut savoir être patient je vous l'accorde mais si vous tentez toute la première saison regardez la seconde, c'est assez différent et l'on sent que les scénaristes ont pris conscience de leurs erreurs.
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4 - Elam Ferguson
Dans le rôle du personnage émancipé, demi-noir, demi-blanc, ancien esclave, nous avons Elam. Ce que j'aime énormément chez ce personnage va de pair avec une toute autre raison pour laquelle je vous demander de jeter un oeil à Hell on Wheels : Anson Mount et plus particulièrement Cullen Bonhannan, son personnage. Du coup, Elam parvient à nous raconter une petite histoire, son histoire. Et puis il va petit à petit se lier d'amitié avec Cullen. Une belle histoire qui va donner beaucoup plus de cachet à la série et surtout rendre les interactions entre les divers personnages de Hell on Wheels, tout de bien plus bien passionnantes. Alors certes, Elam va mettre deux ou trois épisodes à réellement se mettre en scelle mais ce n'est pas grave.
5 - Les méchants et notamment The Swede
The Swede est le genre de méchants que l'on aime voir dans une série. Hell on Wheels a su lui offrir quelque chose en plus. Alors certes, il est un peu caricatural sur les bords mais c'est justement dans cette caricature que l'on retrouve tout l'attrait du personnage. Un vrai psychopathe comme on a envie d'en voir. Il va en faire baver à un peu tout le monde dans la série. Christopher Heyerdahl, qui incarne ce personnage, était particulièrement bon dans ce registre. Les scènes de ce personnage sont parmi les meilleures de la série (et surtout dans la saison 2, et vous allez voir que cette saison 2 est vraiment bonne).
J'ai oublié un peu les relations amoureuses et les personnages féminins mais cela ne veut pas dire qu'ils n'ont pas leurs attraits eux aussi. C'est juste que les histoires d'amour plombent parfois un peu l'ambiance de la série et que c'est dommage. On peut également saluer les enjeux plus politique de la série avec notre entrepreneur.
Les mercredis soir sur D8 à 20h50.


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