Il paraîtrait...

jeudi 27 juin 2013

- que 1 1 2 1 6 3 1 1 2 1 9 6 sont les premières notes pour jouer Joyeux Anniversaire avec les touches d'un clavier téléphonique. C’est vrai ! J’ai essayé ! Essayez, et vous verrez. Vous verrez cette douce sensation de la confirmation affirmative, l’irrésistible tentation de l’envie du désir de trouver la suite, mais la perte de temps associée, puisque l’opportunité de reproduire la chose un jour de manière utile semble assez limitée. Ne pas laisser l’essai passer, il y a toujours du bon à tirer.
- qu’en France, lorsqu'un signal d'alerte à la population retentit, les personnes sont invitées à se confiner dans l'endroit clos le plus proche, à écouter la radio, France Inter, et doivent s'abstenir de fumer, d'ouvrir les fenêtres et téléphoner. C’est sûrement vrai. Et j’ai essayé. J’ai hurlé dans la rue, j’ai alerté, attaque nucléaire internationale et imminente et tout le tintouin. Croyez-vous qu’ils ont cherché un endroit clos ? Pensez-vous qu’ils ont écrasé leur clope, lâché leur téléphone ? Peut-être l’ont-ils gardé pour appeler une ambulance psychiatrique, remarquez. Peut-être que je n’ai pas perdu mon temps à alerter d’une attaque inexistante, notez. Ne pas laisser l’essai passer, il y a toujours du bon à tirer.
- que si nous n'étions que 100 sur Terre, il y aurait 26 enfants, 74 adultes dont 8 personnes âgées et 60 d'entre nous seraient asiatiques, 15 africains, 14 américains et 11 européens. C’est vrai. J’ai essayé. On essaie tous, tous les jours tous, ensemble. S’il n’y avait pas, parmi les 100, quelques gros connards, et je pèse mes mots qui font généralement 3kg 500 à la naissance, quelques criminels, quelques dictateurs, j’en passe et des bien pires, on serait peut-être capable de bonheur global sur le globe. D’autant, notons-le, que nous sommes un peu plus de 100, ce qui augmente mathématiquement la quantité de connards. Ne pas laisser l’essai passer, il y a toujours du bon à tirer.