Magazine Médias

Vanity Fair plutôt que Wired ? Les enjeux publicitaires ont décidé

Publié le 27 juin 2013 par Claire Romanet

Vanity Fair plutôt que Wired ?     Les enjeux publicitaires ont décidéLes éditions américaines Condé Nast ont hésité entre ces 2 stars de la presse magazine (pas longtemps apparemment) et ont sacrifié la bible des technophiles Wired plutôt que le leader historique (qui a déjà 100 ans) de la presse féminine haut de gamme.

Est donc arrivé dans les kiosques le numéro 1 de la version française de Vanity Fair qui devrait (sur un segment qui reste celui qui résiste le mieux à la crise) le mieux s’autofinancer. Pour amortir les 15 millions d’euros investis sur 3 ans, Condé Nast compte sur la publicité : Vanity Fair garde en effet un mode de financement très classique avec 70% de recettes publicitaires. Ce qui donne sur ce premier numéro 93 pages de pub sur 268.
Gageons que le budget alloué au lancement, dont 5 millions pour les campagnes, le site internet, l’appli ipad (payante) et Michel Denisot en Directeur de la rédaction sont autant de bons points pour faire réussir Vanity Fair en France. Et il faudra bien tout ça pour atteindre les 100 000 ex. nécessaires… en attendant que débarque la version française du concurrent Harper’s Bazaar.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Claire Romanet 5426 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte