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Marc Quinn à la Galerie Mary Boone de New – York

Publié le 27 juin 2013 par Aicasc @aica_sc

 Exposition à la Galerie Mary Boone, New York.

 

Marc Quinn vit et travaille à Londres où il est né en 1964.

Marc Quinn The origin of the world FIAC 2012

Marc Quinn
The origin of the world
FIAC 2012

L’Exposition de Marc Quinn qui se tient à la Galerie Mary Boone à New-York se compose de quatre énormes coquillages de deux tonnes chacun. L’observation oisive de coquillages sur la plage a amené Marc Quinn à s’interroger sur ces belles formes symétriques qu’il assimile à des sculptures archéologiques, la symétrie et la beauté étant intrinsèques à la nature. Le temps, dit-il se reflète sur la surface, le présent devenant le passé, et cette structure du temps se retrouve dans l’univers. De plus ce sont des formes sensuelles car le langage de la nature est universel.

L’un deux, The Origin of the World (Cassis Madagascariensis) Indian Ocean, 310, un coquillage en bronze, haut de trois mètres, reproduit de façon réaliste avait été présenté à la FIAC 2012. Le titre se réfère à l’image emblématique de L’Origine du Monde de Gustave Courbet (1866). L’artiste invite le spectateur à percevoir la sculpture comme un symbole monumental du sexe féminin. A travers ses peintures et ses sculptures, Marc Quinn assume des clins d’oeil à l’histoire de l’art. L’artiste évoque aussi La naissance de Vénus de Sandro Botticelli (c.1485), qui représente la déesse de l’amour née de l’écume de la mer et semblant sortir d’un coquillage( voir la vidéo) . Contemporaine d’une époque perturbée, l’oeuvre illustre le besoin de se retirer dans un environnement clos et protecteur se traduisant par une esthétique aux formes rondes et douces.

Pour réaliser ces énormes moulages de bronze, il lui a fallu s’équiper d’un scanner en 3D haute définition capable de produire des agrandissements énormes tout en conservant les moindres détails du coquillage. Ce modèle est relié à un réservoir et dès que le laser touche le liquide celui-ci se solidifie. Pour une pièce cela prend un mois entier. Ensuite les différentes parties sont rassemblées, et à partir d’un moulage on coule le bronze dans une fonderie, puis vient le polissage.

Des objets spectaculaires, car la taille compte aussi dans la composition ; changer la forme de la pièce la dénature complètement. Des formes si vastes qu’un corps humain peut y tenir ; on a même prévu de faire venir un chorégraphe pour l’exposition.

La fabrication et le scanning de telles pièces se fait  en Espagne, l’impression en Belgique, le bronze est coulé en Espagne et au Royaume-Uni, car un tel travail implique le déplacement vers les différents spécialistes.

http://fr.blouinartinfo.com/news/story/911128/video-grandioses-les-coquillages-de-marc-quinn


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