Le gouvernement japonais a accepté, mardi 25 juin, d’octroyer à Tepco, opérateur de la centrale nucléaire ravagée de Fukushima, une avance supplémentaire de 5 milliards d’euros.
Une fois le versement fait, le total des fonds publics accordés à Tepco au titre des indemnisations de la catastrophe de Fukushima s’élèvera à 30 milliards d’euros. Un chiffre ne prenant pas en compte les 8,20 milliards d’euros injectés dans l’entreprise par l’Etat japonais (qui en devenait ainsi l’actionnaire principal).
Sollicité en mai dernier, le gouvernement du Japon permet ainsi à Tepco de ne pas basculer dans la faillite et de pouvoir faire face aux nombreuses demandes de dédommagements. Toutefois, ces avances sont censées être remboursées ultérieurement par la compagnie.
Selon les estimations, plus de 160000 personnes ont évacuées les alentours de la centrales de Fukushima à la suite du séisme et du tsunami qui ont ravagés les côtes du Japon le 11 mars 2011.
En plus de l’indemnisation des victimes, Tepco doit aussi assurer le démantèlement des quatre réacteurs les plus endommagés, sur les six que compte le complexe atomique. Une des solutions envisagées par le gouvernement intégrerait le coût de cette opération dans la facture des consommateurs.
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