Graceland // Saison 1. Episode 4. Pizza Box.
Je pense sincèrement que Graceland est beaucoup trop médiocre. Cette série partait d'un très bon sentiment mais elle finit légèrement en queue de poisson et forcément on s'ennui
terriblement. Quelques moments viennent alors pimenter le tout de temps en temps. Certes, contrairement à l'épisode de la semaine dernier, "Pizza Box" fait bien plus bouger les
choses mais ce n'est pas suffisant encore à mon goût. Je pense sincèrement qu'ils auraient pu faire encore plus, et mieux. Du coup, Briggs et Mike continuent de se retrouver au milieu de la
guerre des gangs. Tout cela est très plaisant en soi et c'est très justement ce qui parvient à me donner envie de revenir chaque semaine. Disons qur Briggs et Mike sont deux personnages qui n'ont
rien d'atypiques car ils fonctionnent sur le tandem classique de flics que l'on peut voir dans plusieurs séries (et notamment que l'on avait pu voir sur USA Network avec
Wes & Travis - bientôt sur M6 -). Là c'est un peu la même chose, le même humour, et le même genre d'interraction.
La seule chose qui change ce sont les histoires. Cette guerre des gangs n'est pas une mauvaise idée, bien au contraire. En tout cas, je trouve cela plutôt bien fichu même si ce n'est pas ce que
j'ai vu de plus finaud en termes d'écriture. Mais je ne pense pas que l'on regarde pour la finesse de son écriture. Loin de là même. Tout cela est également là pour donner la température des rues
de Los Angeles et de leur dangerosité. C'est assez bien géré pour le moment même si dans l'épisode précédent, je sentais que cela commençait déjà à stagner à mon grand regret. En tout cas, il ne
faut certainement pas attendre énormément de choses de la part de Graceland. C'est une série qui ne cherche pas à se prendre la tête, comme nous l'indique l'attitude de ses
personnages. Ceux ci ne sont pas mauvais, loin de là. Comme je le disais plus haut c'est du grand classique de la série policière de bande et accessoirement de duo pour Briggs et Mike. Cependant,
ce que j'ai du mal à voir c'est où ils veulent en venir.

Note : 5/10. En bref, c'est parfois mou, parfois peu surprenant. Dommage.