Je jubile…. !Mes SOMBRES prédictions sur l’évolution des énergies renouvelables et sur ce grand lac de salive dépensé en vain à ce colloque ministériel sont en train de se réaliser …….
Onze éoliennes terrestres... Tel est le nombre de nouvelles machines raccordées au réseau français au premier trimestre. Soit 73 petits mégawatts (MW), le niveau le plus bas enregistré depuis près de quatre ans. A ce rythme, les 19.000 MW fixés pour 2020 ne seraient atteints qu'en 2054. Le photovoltaïque reste lui lieux en ligne avec son objectif de 5.400 MW pour 2020, mais sa progression au premier trimestre n'a été que de 88 MW, la plus faible depuis 2009.
Cette baisse c est la faute au précédent gouvernement , indiquait le 5 juin, le ministre de l'Ecologie,. TROUVER UN BOUC EMISSAIRE C EST FACILE car la déprime de l'éolien et du photovoltaïque n'est pas propre à la France. L'an dernier, les dépenses mondiales du secteur ont diminué d'environ 10%. Une baisse après une progression annuelle de plus de 30% depuis dix ans. C’ est la conséquence de la conjoncture et des caractéristiques de l'éolien et du solaire, énergies subventionnées, intermittentes, mais prioritaires sur le réseau.
Au départ, les renouvelables ne gênaient personne. Mais les pouvoirs publics en fixant des tarifs de rachat d'électricité attrayants, ont créé un effet spéculatif , notamment dans le solaire, où les coûts de production des panneaux sont en chute libre (75% de baisse en cinq ans
En 2010, Fillon a dégonflé la bulle en durcissant la réglementation dans l'éolien (il faut parait –il près de huit ans pour installer une turbine et en remuant ciel et terre et surtout populations et administrations ! ) et en instaurant un moratoire sur les nouveaux développements photovoltaïques, ce qui provoquera des faillites en série. Il y a quelques semaines, Delphine Batho a redonné un micro poil d'oxygène au secteur en réduisant l'arsenal réglementaire et en rehaussant de 10% le tarif d'achat des panneaux solaires s'ils sont d'origine européenne. Je l’ai expliqué à PRINCETON :le problème de fond demeure. Les renouvelables coûtent cher (2,7 milliards d'euros cette année, d'ap, et 3,6 milliards en 2017). Aujourd’hui, l'accès aux capitaux est plus cher et, depuis cinq ans, la demande d'électricité diminue. ALORS POURQUOI S’ENFONCER UN PEU PLUS DANSLES DETTES alors que le nucléaire fonctionne en douceur et sans bruit !
D’autant que ces nouveaux arrivants ils désorganisent un réseau qui est en surcapacité. "C'est simple, à chaque fois qu'on met un mégawatt heure d'éolien ou de solaire dans le réseau, il faut débrancher un mégawatt heure de thermique", indique le porte-parole de l'Association française indépendante de l'électricité et du gaz (Afieg).
Et lorsqu'il y a du vent et du soleil, l'électricité éolienne et solaire, injectée en premier sur le réseau, revendique toute la place..En Allemagne les renouvelables représentent certains jours 30 à 40% de la demande", et c est un calvaire pour les énergéticiens des réseaux : « POUSSE TOI DE LA QUE JE M Y METTE !!! ». A cause des renouvelables et de la concurrence du charbon, devenu plus compétitif que le gaz, GDF Suez a fermé 8.000 MW de centrales au gaz. L'allemand E.ON, 11 000 MW.
A la Bourse SPOT du Marché, les prix de l'électricité sont en chute libre, sous les 40 euros du MWh, contre environ 55 euros il y a deux ans. Et parfois, quand l'offre est supérieure à la demande, on aboutit à des prix de l'électricité négatifs : « S’il vous plait , délivrez moi de mes kilowatts dont je ne sais que faire !!! » dirait sarcastiquement JEAN MARC JANCOVICI ! C'est arrivé à plusieurs reprises en Allemagne. Et c'est arrivé en France le week-end des 15 et 16 juin, quand il y eut du vent, du soleil, une faible consommation d'électricité et des moyens de production non flexibles. Pendant quelques heures, le prix du MWh est tombé à ... moins 200 euros. Essayez alors d’amortir vos « bidules » dans ces conditions !
Les renouvelables sont donc devenus des perturbateurs ? Dans un entretien au Monde le mois dernier, le PDG de GDF Suez, pointait même les risques d'un black-out en hiver en cas d'une chute des températures couplée à des renouvelables au point mort, faute de vent et de soleil. Dans ce cas de figure, le nucléaire, l'hydraulique et le charbon ne pourraient pas répondre à la demande d'électricité. Les centrales à gaz permettraient de faire la soudure, mais, impossible, une grande partie d'entre elles sont maintenant sous cocon...
Pour trouver des solutions l'Afieg, a proposé un pis-aller "Il faudrait que l'électricité produite par les renouvelables soit vendue directement sur le marché. Ainsi, quand le prix spot sera inférieur au coût marginal de production des éoliennes et du photovoltaïque, ceux-ci n'auront pas d'intérêt à produire." En mettant fin à la prééminence des renouvelables d’entrée sur le réseau par rapport aux autres formes d'énergie ,on mettrait tout le monde a égalité ….Je ne trouverai pas étonnant si I Jancovici n’en vienne pas à dire qu’ on remet ainsi en compétition un jeune cheval avec un tracteur qui a fait ses preuves !!!
donnees numériques de CHALLENGE ( NICOLAS STIEL que je remercie)