Au XIe siècle la population augmentait de plus en plus et ils durent penser à une expansion territoriale. San Marino devenait une Cité-république dotée de son propre code juridique. Le dernier code fut publié en septembre 1600. Au XIIIe siècle un ecclésiastique tenta de soumettre la république au Pape (encore lui) et aux impôts. Mais après une longue dispute juridique San Marino gagna sa cause. Il y eu plusieurs guerres entre les familles pour mettre la main sur la république, mais à chaque fois San Marino faisait les bonnes alliances et finissait toujours par se tirer d'affaire. C'est en 1503 que César Borgia, fils du pape Alexandre VI réussit a occuper le territoire, mais ce fut de courte durée et son armée sera anéantie. La population réussie même à signer une entente avec Napoléon Bonaparte lors de sa campagne d'Italie. Aujourd'hui San Marino entretient des relations consulaires avec soixante-dix pays et fait partie de plusieurs organismes internationaux. Ils n'ont aucune richesse naturel, mais exporte beaucoup de vins, de laine et des "timbres". La vente de timbres de la république à travers le monde compte pour 10% du PIB national. Aucun impôt ou presque n'est exigé aux habitants.
Arrêtons de rêver aux impôts et revenons à notre voyage. Après le souper le guide nous propose une promenade à pied dans le village qui est construit sur trois étages. C'est le crépuscule et les ombres des maisons s'étirent de plus en plus. C'est drôle, mais au tournant des ruelles on s'attend toujours à voir arriver un chevalier ou une soubrette avec son panier de victuailles. Notre groupe s'étire en gravissant les pentes, mais se rejoint toujours lorsque nous arrivons en haut d'un étage franchi. Nous reprenons notre souffle et nous repartons. Au sommet du deuxième étage, je m'assoie sur un muret et invite les gens du groupe qui me suive à admirer la magnifique antiquité datant de 1948 que je suis. Dans un état dde conservation ma foie...Ok, on continu à monter. La promenade valait la peine d'être faite, nous avons vu de belles choses. Enfin, nous redescendons vers notre hôtel, sagement en discutant de ce que ce voyage nous procure. Demain direction Rome pour un souper, une petite visite au Colisée, mais surtout pour dire au revoir à une dizaine de personnes qui vont nous quitter, car pour eux c'est la fin du voyage. Effectivement il y avait deux groupes en un, le premier durait une semaine et l'autre continueras vers le sud. On tire les rideau sur ce magnifique paysage et je vous dis: Buona notte ea domani.