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VITAMINE D: L'apport de l'alimentation doit-il tenir compte de la saison? – PLoS ONE

Publié le 30 juin 2013 par Santelog @santelog

Finalement rien de très surprenant dans cette étude de l’Université d’Irvine, Californie et de la Mayo Clinic qui précise le pic des niveaux de vitamine D en août et le creux en février, puisque cette vitamine essentielle est produite lors de l’exposition aux rayons UVB du soleil. Une saisonnalité des niveaux de vitamine D qui explique aussi notre vulnérabilité aux maladies saisonnières. Alimentation ou supplémentation, pourraient donc nous apporter, à certaines périodes de l’année, un complément d’immunité.

VITAMINE D: L'apport de l'alimentation doit-il tenir compte de la saison? – PLoS ONE
La vitamine D contribue à l’absorption du calcium et peut prévenir l’ostéoporose. Mais, au-delà de ce rôle primordial, une déficience en vitamine D peut réduire l’immunité naturelle, notre première ligne de défense contre les infections de saison. Les auteurs rappellent le rôle de la déficience en vitamine D dans la saisonnalité des maladies infectieuses, la maladie pulmonaire obstructive chronique, mais aussi dans le cancer, les fractures, les maladies durant la grossesseBien cerner ce risque et bien estimer la saisonnalité des niveaux de vitamine D liée à l’exposition solaire, permet d’ajuster son alimentation voire, sur conseil du médecin, sa supplémentation. Les auteurs rappellent que si 90% de nos besoins en vitamine D sont apportés par notre exposition aux UVB, 10% sont naturellement apportés par certains aliments, dont les jaunes d’œufs, certains poissons comme le maquereau, le saumon, les sardines et le hareng ainsi que le lait et les céréales souvent enrichis en vitamine D.

Niveaux de Vit. D et incidence des maladies saisonnières : Dans cette étude, Amy Kasahara, étudiante diplômée à l’UC et auteur principal de l’article montre, à partir des données de 3,4 millions d’échantillons de sang prélevés entre juillet 2006 et décembre 2011, que les niveaux de vitamine D accusent une saisonnalité liée au cycle solaire et estime précisément ces variations. En mettant ces données en regard avec les taux d’incidence des maladies saisonnières, l’équipe va pouvoir préciser les seuils et donc les suppléments nécessaires pour prévenir ces maladies, en fonction des groupes de population.

Source: PLoS ONE doi:10.1371/journal.pone.0065785 June 21, 2013 Vitamin D (25OHD) Serum Seasonality in the United States

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