Ella enchanted, le deal Chouchou british

Hello la blogo!

Non, vous ne rêvez pas, et non, je ne me suis pas transformée en ma copinaute Holly Golly.

Nous avons juste décidé toutes les deux de visionner le même film et d’en faire une review séparée mais en parallèle, histoire de voir ce que chacune en pense.

Le film en question, c’est Ella enchanted, un film que je n’avais jamais vu en entier, et grand bien m’en fut fait, parce que maintenant, je peux le dévorer quand je veux!

Alors, cliquez donc, gentes personnes, et découvrez ce que moi, Bigregirl, j’en pense, de ce film Où-il-y-a-Chouchou-british-dedans.

Ella enchanted, ça part d’un postulat assez proche du conte Cendrillon. Ella perd sa mère très jeune et son père la remplace par une mégère ayant deux filles insupportables à ramener en même temps dans la maison familiale. Sauf que voilà, Ella est spéciale. A sa naissance, sa marraine la bonne fée Lucinda lui a fait le don de l’obéissance…qui s’avère être plutôt une malédiction.

Ella est donc condamnée à faire tout ce qu’on lui demande, et cela provoque bien des bêtises dans la petite ville de Frell où elle vit. Ella décide donc de partir à la recherche de sa marraine pour lui faire annuler le sort.

Sur sa route, elle rencontre Benny, un homme transformé en livre par une erreur de sa petite-amie, Slannen, un elfe désirant plus que tout devenir avocat, Nish, un ogre, mais aussi Prince Charmont, l’héritier de la couronne que toutes les jeunes filles s’arrachent.

Ce qui m’a plu dès le départ, c’est que ce film fait la nique aux conventions des contes traditionnels. Le don de la marraine bonne fée devient une malédiction, le prince charmant est la victime de fan clubs très envahissants, les ogres ne sont pas tout à fait méchants, les elfes sont condamnés à ne faire que chanter et danser, les géants sont réduits en esclavage, etc. Ce qui change franchement de l’habitude.

C’est donc l’humour qui prime dans cette bonne petite comédie que les parents apprécieraient sans doute autant que les enfants.

De plus que Ella et consorts poussent deux-trois fois la chansonnette, et ma foi, ça rajoute à l’ambiance…

Le tout est servi par un casting de rêve…jugez plutôt.

Anne Hathaway, la chouchoute de Disney depuis Princess diaries, incarne donc notre héroïne, Ella of Frell. Qui n’est pas une nunuche, merci beaucoup.

Chouchou British, donc, aka Hugh Dancy pour ceux qui l’ignoreraient encore, incarne Char, avec ses collants et ses yeux bleus et tout… Pas étonnant qu’il ait un fan club, l’imbécile…

Benny le bouquin est incarné quant à lui par Jimi Mistry, que la plupart ne reconnaitront pas, mais moi si, puisqu’il a participé à Strictly Come Dancing il y a deux ans (et il était plutôt bon d’ailleurs).

Nish l’orgre est, lui, interprété par l’indémodable Jim Carter, aka mon Mister Carson (c’est Papa qui va être content), avec sa grosse voix de nounours.

Heston, le vilain serpent style Kaa, est lui voicé par Steve Coogan, vous n’ignorez plus que je l’aime d’amour, celui-là…

Dans le reste du casting, on pourra aussi épingler Minnie Driver (la voix anglaise de Raiponce) en fée du logis (littéralement bien sûr), Parminder Nagra (de Urgences) en meilleure amie indienne, mais aussi Heidi Klum en géante qui aime les elfes.

Petit bémol, le seul vraiment: comme dans Princess diaries, je déplore le manque de construction de l’histoire d’amour entre Ella et Char. Un jour elle s’en fout, l’autre elle en est raide dingue. Désolée, mais dans la vraie vie, ça ne se passe pas trop comme ça, les gens…

Bref, un vrai bon petit divertissement. Je le garde bien précieusement, parce que certaines scènes sont désormais d’anthologie…

Note: 7,5/10 (scénario: 7/10 – jeu: 8/10 (le tonton, une torture…) – BO: 7/10 – comédie: 8/10)