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Qui peut encore s'offrir Paris ?

Publié le 30 juin 2013 par Martine Denoune @mdenoune

A Paris, les prix de l’immobilier ancien résistent à la baisse selon les notaires. A condition d’être aisés et de bénéficier d’une aide parentale, des primo-accédants peuvent s’offrir un logement dans la capitale.

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Dans un récent billet, je remarquais que la baisse des prix de l’immobilier résidentiel se faisait attendre. Les notaires parisiens partagent également cet avis. Dans leur dernier point marché, ils signalent « dans la continuité des mois précédents, les prix sont toujours assez peu affectés par le faible nombre de ventes et la résistance perdure ». Les statistiques des notaires sont établies à partir des actes notariés correspondant à des avant-contrats signés trois mois auparavant. Si l’on se limite à  Paris intra-muros,  le prix au m² s’établit à 8.280 euros à fin avril (pour des avant contrats signés en janvier), en recul de seulement – 0,2% sur 3 mois.

Résistance des prix

D’après les indicateurs avancés des Notaires de Paris – Ile-de-France sur les prix issus de ces fameux avant-contrats de vente à Paris, les prix se maintiendraient cet été aux alentours de 8.250 euros le m², ce qui confirmerait la stabilisation des prix parisiens constatée depuis le dernier trimestre 2012. Sur une période d’un an, la Capitale évolue donc de concert avec les autres départements, avec un prix au m² en recul de seulement 1,4%.

L’achat d’un appartement à Paris n’est pas à la portée de toutes les bourses, compte tenu d’un prix moyen au m2 dans l’ancien d’un peu plus de 8.200 euros. Le courtier meilleurtaux vient de se pencher sur les acheteurs parisiens, en particulier les primo-accédants. Evalués à 70%, ces derniers sont sur représentés sur l’illustration ci-dessus, pour des raisons internes.

IMMOBILIER : QUI PEUT ENCORE S’OFFRIR PARIS ?

Sandrine Allonier

« Nous estimons à seulement 20% la proportion de primo-accédants achetant dans la capitale. Généralement ils perçoivent des revenus mensuels nets de 8.400 euros et peuvent s’offrir une soixantaine de mètres carrés » m’explique Sandrine Allonier, responsable des études chez ce courtier. Et de poursuivre : « Pour un achat d’environ 500.000 euros, ils disposent d’un apport personnel de près de 200.000 euros. Ce capital de départ résulte du fruit de leur épargne et bien souvent d’une donation provenant des parents ». D’ailleurs l’aide familiale a baissé depuis que le gouvernement actuel a ramené l’abattement pour les donations à 100.000 euros.

Au lieu de réaliser un investissement locatif en province risquant de devenir un boulet fiscaldans cette période de matraquage par des impôts, ou de s’offrir une résidence secondaire vulnérable au retournement du marché immobilier, ces primo-accédants aisés préfèrent s’installer à Paris. Quitte à acheter ultérieurement plus grand, en banlieue.

Vous avez acheté récemment dans la capitale ou en région parisienne, faites nous part de votre expérience. S’agit-il d’un bien ancien ou neuf ? Comment avez-vous réussi à boucler votre plan de financement. Réagissez sur mon blog. Merci d’avance.

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