Le Brésil et Neymar imposent le respect

Dans un an, le Brésil accueillera la 20ème édition de la Coupe du Monde de football, la deuxième à domicile après celle de 1950. Et pour le pays du ballon rond, il est impératif de ne pas se rater. Tout autre résultat qu’une victoire finale sera vécu par un pays entier comme un échec. Ainsi, la Coupe des Confédérations apparaissaient comme un excellent test pour la Seleçao afin de se jauger face aux meilleures équipes européennes que sont l’Espagne et l’Italie ou encore face au dernier vainqueur de la Copa America, l’Uruguay. Si les doutes étaient nombreux avant le début de la compétition concernant le niveau de l’équipe où les pépites offensives se faisaient discrètes, Neymar et consorts ont montré qu’ils n’avaient rien à envier à leurs prestigieux aînés. En effet, le Brésil a successivement battu la Squadra Azzurra de Balotelli en phase de groupes, l’Uruguay de Cavani en demi-finale avant la victoire en finale 3-0 contre l’Espagne en guise de bouquet final. Avec une défense tenue de main de maître par « O Monstro » alias Thiago Silva, un milieu de terrain solide avec Paulinho, Oscar et Luis Gustavo ainsi qu’une attaque de feu où le génial Neymar a fait des étincelles à côté de l’armoire à glace Hulk et du vétéran Fred, le Brésil semble avoir trouvé la bonne carburation. Un alliage fait d’expérience et de jeunes pousses pétris de talent indispensable pour prétendre à une 6ème étoile sur le maillot jaune et vert. Si l’intérêt de la Coupe des Confédérations est somme toute relatif, elle aura eu le mérite de permettre au futur pays hôte de la Coupe du Monde d’envoyer un message: « Nous sommes prêts et serons très durs à battre l’été prochain! »