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Documentaire. “Main basse sur la mémoire, les pièges de la loi Gayssot”

Publié le 01 juillet 2013 par Vraiplan @vraiplan

affiche-main_basse_sur_la_memoire-240x339Vingt ans après l’adoption de la loi Gayssot, de nombreux historiens, philosophes, hommes politiques de tous bords, dénoncent les dérives qu’elle a engendrées. La « mère de toutes les lois mémorielles », votée en 1990, pénalise la contestation de l’existence des crimes contre l’humanité, tels que définis par le Tribunal de Nuremberg.

Présentée à l’époque comme un rempart contre l’antisémitisme, son bilan est pourtant aujourd’hui désastreux : atteintes aux libertés, concurrence génocidaire, surenchère victimaire, renouveaux identitaires et racistes, gigantesques détournements financiers. Au plan international, le verrou idéologique institutionnalisé par la loi Gayssot participe également à justifier les guerres coloniales de ces dernières années et à couvrir la politique d’Israël d’une caution inoxydable.

Synopsis

Après le rejet par le Conseil constitutionnel d’une loi pénalisant la négation des génocides reconnus par le parlement français, Clap36 revient sur la « mère de toutes les lois mémorielles » et présente son nouveau documentaire « Main basse sur la mémoire, les pièges de la loi Gayssot».
Le film développe l’historique et la logique des lois mémorielles, en interrogeant des historiens, Pierre Nora et Annie Lacroix-Riz, un philosophe, Paul Ricoeur, une juriste, Anne-Marie le Pourhiet, un romancier et universitaire, Jacob Cohen, ainsi que des citoyens engagés politiquement, Alain Benajam, Norman Finkelstein, et Jean Bricmont. Robert Faurisson, celui par qui le scandale est arrivé est également interrogé. Ses thèses mettant en doute l’existence des chambres à gaz dans les camps nazis avaient été à l’origine de la loi Gayssot.
A travers ce documentaire, la réalisatrice Béatrice Pignède met en relief  le caractère désastreux de cette institutionnalisation d’une histoire légale, non seulement pour l’histoire et le droit, mais aussi pour l’idée même d’une République qui ne peut survivre qu’en restant strictement neutre par rapport aux débats entre communautés, aux sacralisations d’événements historiques et au désir de chaque groupe particulier d’imposer à la collectivité nationale son propre « devoir de mémoire ».

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Le film


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