Mondial : le favori, c’est le Brésil !

L’Italie a disputé une coupe des confédérations fort intéressante avec une 3ème place à la clé et de bonnes dispositions qui ont rappelé sa performance de l’an dernier lors de l’Euro 2012 (finaliste face à l’Espagne). L’Italie a aussi pu observer de près les équipes qui seront ses principaux adversaires l’année prochaine. Avant d’obtenir la 3ème place lors d’un match accroché face à l’Uruguay de Cavani, l’Italie était tombé en match de poules contre le Brésil. Une partie jouée à un rythme très élevé et qui a vu les hommes de Prandelli s’incliner 4 buts à 2.
Prandelli a été impressionné par les coéquipiers de Neymar et voit le Brésil comme le favori n°1 du mondial 2014 : « le Brésil nous a battu et c’était mérité. Ils ont joué de manière formidable et dévastatrice pour leurs adversaires. Ils vont encore progresser et ils seront les favoris pour 2014. »

Néanmoins, Prandelli a été rassuré par la performance de ses joueurs en amérique du sud. Il pense que l’Italie peut aller en finale l’année prochaine et que cette coupe des confédérations lui servira pour être prêt au mondial.
« Avec une bonne préparation, on peut affronter n’importe quelle équipe et faire la différence sur une action individuelle. Lors de la coupe des confédérations, j’avais des joueurs qui n’étaient pas en forme au début de la compétition et qui ont commencé à monter en régime lors du match contre l’Espagne. On ne pourra pas se permettre de commencer doucement à la coupe du monde. Il faudra aussi qu’on gère bien les périodes de repos entre les matchs. »

Prandelli précise quels étaient les objectifs de l’Italie lors de ces 15 derniers jours : « nous étions ici pour vivre une expérience. Si tu as une voiture, tu essayes de découvrir si c’est une voiture tout-terrain ou une voiture de course. A la fin de cette expérience, j’ai le sentiment que nous avons mûri dans notre approche mentale. » L’équipe d’Italie est bien placée pour revenir l’an prochain au Brésil car elle domine largement son groupe de qualifications. Elle tentera de devenir la première nation européenne à remporter une coupe du monde sur le continent américain.





René Lanouille