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Un web designer ne suce rien de son pouce

Publié le 03 juillet 2013 par We Are The Words Waw @wearethewords

Jouer avec les grilles de 960grid, abuser des FX de Photoshop ou composer une gamme chromatique agréable, ce n’est pas chose aisée. Tour du propriétaire .

Vous avez pu me lire sur cet article ou sur celui-ci, et je vous parlais toujours de choses obscures telles que : « animation », « post-it » ou même « typographie » ( et que dire d’esperluette, qui est du même acabit que l’ornithorynque de notre ami Loïc). Maintenant que je suis un peu plus installé – on ne va pas dire incrusté – chez WAW, je peux vous délivrer un peu de ressenti personnel.

C’est difficile, bon sang

C’est un aveu à moitié pardonné : je ne suis qu’au départ de ma vie de « compositeur créatif pour média interactif » (on peut aussi dire « web designer »). Mais, il ne faut pas se le cacher : j’ai encore du chemin à parcourir. Parce que créer des sites Internet, ça ne se fait pas entre une part de mœlleux au chocolat et un mot croisé du dimanche.

Ca prend du temps. Et pour bien le faire, ça prend encore plus de temps. Et pour que l’utilisateur du site ait l’impression que tout coule de source, ça prend une pelletée de temps supplémentaire. Genre quelques mois, si on s’investit. Mais comme tout doit être livré pour avant-hier, les variables se bousculent et implosent.

L’expérience forge, le forgeron expérimente

Fraichement diplômé de Saint Luc en Arts Numériques, je manque finalement cruellement d’expérience de ce que le Web me demande. C’est normal : un journaliste de 23 ans ne va pas gagner le Pulitzer sitôt arrivé en rédaction. Mais, comme on dit « ce qui ne te tue pas te rend plus fort » : je lis des livres, je m’aventure sur des sites obscurs, j’use de programmes que je n’avais encore jamais utilisé avant (Omnigraffle, vous connaissez ?).

Il faut quand même en apprendre untas d’informations pour que la page d’un site Web ressemble à quelque chose et ne compromette pas l’expérience de l’utilisateur final. Il en faut une bonne dose de critères à tenir compte pour que le tout soit lisible, accessible, ergonomique.

Oui, c’est vrai, parfois, je suce mon pouce

La variable temps, c’est ce qui tue (pensez à la profondeur universalisante de cette déclaration). Si j’ai bien un défaut ( ou « encore un autre » défaut), c’est que je suis finalement très vite content de ce que j’ai fait. Je pense que le contenu que j’ai pris une demi journée à créer est bon, si pas optimal, puisque justement, j’ai passé une demi journée à le concevoir. Au contraire : on va tout reprendre et tout recommencer, Benoît.

Je pourrais donc conclure cet article en affirmant : rien n’est gratuit. Votre site Internet n’a pas été créé par la fée WWW : il a été conçu, pensé, rasé, rebâti par des hommes et des femmes qui ont à cœur de vous faire passer un agréable moment, sans contrariété aucune.

Et moi, je veux faire partie de ces gens-là.

Dernier point : je me demandais, hormis esperluette et ornithorynque, y a-t-il d’autres mots apparus sur ce blog qui vous ont fait sourire ou vous ont interpelé ?

Sur le sujet, avez-vous lu…


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