Vous, frères humains, hommes, femmes, enfants de fortune,
Approchez-vous et voyez,
Voyez et tendez les bras, tendez,
Tendez les bras et les mains,
Qu'il jaillissent de vos corps engourdis,
Qu'ils jaillissent,
et crient enfin la douleur, la crainte de ne pas être assez.
Voyez et puisez en vous la source de l'attachement.
La présence de l'âme partagée,
L'ouverture du coeur déjà uni.