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Critiques Séries : Being Mary Jane. Saison 1. Pilot.

Publié le 03 juillet 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

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Being Mary Jane // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Si je regarde en cachette quelques séries afro-américaines (dont je vais prochainement vous reparler), Being Mary Jane était l'espoir pour moi de vous parler d'une bonne série afro-américaine. En tout cas, ce premier épisode, bien qu'il soit un peu trop long (il dure une heure mais aurait mérité d'être amputé d'un bon quart d'heure), j'ai bien aimé. Créée par Mara Brock Akil à qui l'on doit le film Sparkle, Girlfriends (The CW) ou encore The Game (BET) revenait avec une série assez différente étant donné que pour le coup ce n'est pas une comédie mais bel et bien un drama. Nous plongeons dans le quotidien d'une animatrice télévisée à succès qui perd de plus en plus de fidèles, qui couche avec un homme marié et qui tente d'évoluer dans sa vie. Ce qui n'est pas quelque chose de facile pour elle car au fond c'est une femme seule. Mettant en scène l'agréable et plutôt bonne Gabrielle Union (Bad Boys 2, 10 bonnes raisons de te larguer) je dois avouer que tout cela me donnait déjà envie de venir déguster Being Mary Jane.
La vie et les petits tracas d'une animatrice de télé d'Atlanta toujours célibataire...

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Et je n'ai pas été déçu. Bien que cette introduction à Being Mary Jane ne soit pas parfaite, elle n'était pas mauvaise non plus. Le personnage de Mary Jane Paul est plutôt bien développé et présenté. L'épisode parvient à nous parler à la fois de sa vie amoureuse complètement ratée. C'est là qu'entre en jeu Omari Hardwick (L'agence tous risques, Sparkle). La scène d'introduction de leur relation se fait sur "Birthday Cake" de Rihanna et une scène de sexe. Autant dire tout de suite qu'ils sont chauds dans cette série. Ce qui n'est pas pour déplaire au téléspectateur que je suis car j'ai trouvé ce moment assez amusant. Le but n'était surement pas de le prendre au premier degré. J'ai bien aimé la manière dont nous est présenté également sa vie professionnelle. Entre sa boss qui n'arrête pas de la harceler au sujet de ses audiences en baisse (elle est passée de premier talk show à sixième des Etats-Unis). La difficulté pour elle est également de retrouver le succès avec des sujets accrocheurs.
Dans ce premier épisode elle va suivre l'histoire des viols masculins par les femmes au Zimbabwe pour vendre leur sperme. J'ai trouvé ça assez cocasse dans son ensemble surtout que Gabrielle Union prend un air tellement sérieux quand elle nous présente ça que l'on a envie d'avoir de la compassion ou même de croire à ce que l'on tente de nous raconter. Being Mary Jane a une narration plutôt amusante finalement qui se laisse déguster dans problème. Je dirais même que j'aurais aimé en voir encore plus. Au delà de ça, sa famille refait surface et notamment son frère qu'elle n'avait pas eu l'occasion de voir depuis un moment qui vient lui demander de l'argent. Au fond, Mary Jane est la pompe à fric de sa famille. On l'a bien compris. Tout cela risque bien de se compliquer dans les prochains épisodes (il faut attendre janvier 2014 pour voir la suite, et je ne suis pas du tout d'accord avec ça).
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J'ai également bien aimé le face à face entre Mary Jane et la femme de son amant. Mary Jane prend son air innocent, alors que la pauvre femme découvre que son mari la trompe avec une femme qu'elle admire à la télévision. C'est remarquable vous en trouvez pas ? En tout cas, Being Mary Jane rend tout ce qu'elle touche plutôt efficace et ce malgré quelques baisses de régime par moment. Le but est avant tout de nous raconter une histoire assez classique avec des personnages attachants. Le tout fonctionne plutôt bien alors que demander de plus si ce n'est de continuer à passer un agréable moment.
Note : 6/10. En bref, un premier épisode qui fonctionne plutôt bien grâce à la pétillante Gabrielle Union, parfaite dans le rôle de Mary Jane.


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