La Batho a charivé

Le cotonneux locataire de l’Elysée —pire président de la V^e !— a donc une certaine autorité (vraiment ?) et a commencé à faire le ménage dans ce gouvernement foutraque d’incompétents et de grandes gueules, de bateleurs de plateaux télé qui ne travaillent pas mais bavassent à longueur d’antenne en ruinant nos espoirs de sortir de la nasse dans laquelle nous sommes bien enferrés.

Les écolos fulminent (mais demeurent le cul entre deux chaises branlantes), les gauchistes sont mal à l’aise (et commencent à douter), la droite pavoise (ce qui ne fait pas avancer le débat).

A y regarder de près, un ministère de l’écologie est une incongruité, parce que la pensée écologique devrait être en filigrane de toutes actions gouvernementales aujourd’hui, mais sans passion, sans idéologie, sans politique politicienne. En clair, l’écologie ne devrait pas être entre les mains des écologistes qui ne sont que des idéologues bornés, des terroristes sociétaux, des minus politicrates qui polluent notre vie quotidienne et dénaturent toute la pertinence de la philosophie écologiste.

L’écologie ne progressera pas avec des moulinets radicaux et des sermons moralistes en accusant l’homme de tous les maux et en le ramenant à l’âge des Pierrafeu. Les écologistes devraient évaluer avec raison et harmonie le meilleur équilibre possible pour continuer à exploiter la terre (et je dis bien exploiter !) en préservant l’essentiel pour que les générations actuelles et futures puissent s’épanouir en contemplant des plaines de graminées bio et d’herbes folles OGM, en mangeant des cochonnailles et des fruits exotiques quand bon leur semble, en s’éclairant au nucléaire, en circulant dans des automobiles à essence de schiste et sur des vélos à énergie éolienne…

Virer les écologistes du gouvernement est un acte salutaire de développement durable. Même si ça ne suffira pas à modifier notre écosystème politique fortement pollué par l’impuissance d’une coterie bien nulle au pouvoir.