- Il y a ceux qui me trouvent sympathiques et veulent faire du zèle. Ils passent malheureusement souvent à côté du sujet. Ce qui me navre.
- Il y a le « bon élève », l’intellectuel. Cette fois-ci j’ai, plus ou moins, la lettre du cours. Mais pas son esprit. Le bon élève est un as de l'économie. Il obtient la meilleure note pour le minimum d'effort.
- Il y a les « rebelles ». Ils en font à leur tête. Curieusement, ils ne font pas ce que je leur demande, mais ils se prennent de passion pour le sujet, et en découvrent l’esprit. Cette catégorie en comprend deux : les rebelles de l’écrit et les rebelles de l’oral.
Généralement, nous ne pensons pas. Nous surfons sur les courants de pensée existants. Nous les choisissons indirectement. Par des arguments tels que : celui qui les porte est-il de mon camp ? Ou par rationalisation de notre paresse, en trouvant une raison de ne pas nous pencher sur une idée qui nous dérange : celui qui la propose est-il très catholique ?