Critiques Séries : The Goodwin Games. Saison 1. BILAN.

The Goodwin Games // Saison 1. 7 épisodes.
BILAN

Difficile de tirer un bilan de The Goodwin Games quand celui ci fait grise mine. Je ne sais pas vraiment s'il faut parler de comédie pathos ou de comédie mignonne. Je suis malgré tout arrivé au bout des sept épisodes de The Goodwin Games. C'est un investissement assez léger on va dire étant donné que la saison est courte. Cependant, je ne sais pas vraiment ce qu'il fallait attendre de cette comédie qui, sans s'éparpiller, n'a pas trouvé de moyen de se renouveler à chaque épisode. J'ai parfois eu l'impression d'être touché par parfois de trouver ça médiocre. Cette série a un charme, c'est certainement celui de Becki Newton. Je ne sais pas ce qu'il y a avec cette actrice poissarde (tout ce qu'elle a fait depuis Ugly Betty s'est écroulé tel un château de cartes), mais je l'aime bien. J'ai de la compassion pour elle. Son personnage dans The Goodwin Games, n'est pas ce que l'on peut trouver de plus inspiré. Mais au moins, et derrière son histoire d'amour qui se construit au fil des épisodes avec le personnage d'Adam Rodriguez, Ivan, je me suis laissé avoir. Cela me rappelle un peu How I Met Your Mother.
Au fond, Chloe Goodwin c'est un peu une Ted. Je fais un rapprochement pas forcément logique pour tout le monde, mais à mes yeux elle a énormément de choses en commun. Et j'aime bien car c'est Ted qui m'avait donné envie d'aller plus loin dans How I Met Your Mother lorsque j'avais regardé la première saison de la série (avant de tomber amoureux du casting et de finir par m'ennuyer devant les épisodes au milieu de la saison 7). The Goodwin Games était donc l'occasion de retrouver une Becki Newton, pas forcément dans un registre nouveau, mais dans la peau d'un personnage qui semble lui correspondre. Par moment j'ai eu l'impression de voir la vraie femme qui se cache derrière l'actrice. Il y a des similitudes qui ne trompent pas en tout cas. Bien que cette série ne soit pas totalement réussie de ce point de vue là, notamment une fois passé les trois premiers épisodes qui sont, on va dire, les meilleurs de la série. Le problème vient de la mécanique. Au bout d'un moment les cassettes de Benjamin Goodwin, on n'en peut littéralement plu du tout.

Je ne déteste pas Beau Bridges, mais je pense sincèrement qu'ils auraient pu faire quelque chose de différent et de plus singulier. Apporter un peu d'originalité. Le fait que The Goodwin Games reste dans le même esprit pendant tous ses épisodes, forcément on s'ennui grandement. L'idée de la comédie était aussi de nous faire rire. Alors je dois vous avouer que je ne suis pas du tout fan de Scott Foley (et que l'idée qu'il soit encore là la saison prochaine dans Scandal me déplait fortement) mais son personnage est bien trop filiforme pour avoir une once d'originalité. Du coup, j'ai eu du mal avec Henri. Ce n'est pas que le personnage ne tente pas d'être drôle c'est just eque je n'ai pas trouvé où il était réellement drôle. Cela manque donc de tout un tas de choses et l'on se demande logiquement où va la série. Rapidement cela se transforme en comédie romantique pour chacun des personnages et l'on en oublie presque la dimension familiale. Fort heureusement que certains passages sont là pour nous rappeler qu'ils sont frères et soeurs…
Mais encore une fois j'ai plus l'impression de voir une série avec une bande d'amis qui vont peut être décrocher le gros lot mais pas une famille. C'est dommage et peut être l'une des erreurs des créateurs. The Goodwin Games aurait pu devenir une bonne petite comédie familiale pimpante et éclatante sauf que cela reste bien trop plat. Les seuls moments où le tout prend son envol sont généralement les moments de Chloe. Finalement, voilà une comédie qui m'a donc bien déçu alors qu'il y avait largement le potentiel de faire quelque chose de bien plus impressionnant. Je comprends au fond pourquoi FOX a décidé de ne pas lui donner sa place en pleine saison, cela n'aurait de toute façon pas pris.
Note : 4/10. En bref, dommage que cette sérénade familiale plonge aussi rapidement dans le pathos ennuyeux. Quelques moments mignons et le personnage de Chloe éclairssissent alors un peu le paysage mais avec peine.