Jardins du silence

Je ne sais pas s’ils me manquaient, ce serait idiot, voire pathologique…

Mais que c’est bon d’y revenir pour retrouver, ne serait-ce qu’une petite heure, le calme.

Le calme, le silence du matin que ponctuent les flûtes bavardes des merles et les roucoulements têtus des pigeons ou des tourterelles, les pas pressés ou traînants des joggers plus ou moins jeunes, les outils des jardiniers très tôt à la tâche.

C’est en haut des Jardins que règne le silence. Et les gens qui se promènent là, qui méditent, qui lisent ou qui explorent ce cadre semblent goûter cette sérénité, cette caresse muette.…