Alors que Sarkozy et l'UMP viennent d'être étrillés financièrement par le Conseil constitutionnel pour avoir un peu trop mélangé, selon lui, les comptes de la campagne présidentielle et ceux de l'Elysée, on a vu hier 8 juillet 2013 Delanoë utiliser le déjeuner de presse organisé tous les mois en marge du Conseil de Paris pour promouvoir Hidalgo.
Delanoë s'est répandu en déclarations qui donnent envie de sourire pour qui connaît un tant soit peu la politique municipale.
Extraits de ce festival de propagande : "La droite veut utiliser Paris dans sa soif de pouvoir" ; "Il ne faut pas tout subordonner à la com'", etc ...
La transformation -ratée- de Paris en marchepied pour les élections présidentielles de Delanoë, ce n'était sans doute pas de la soif de pouvoir ! Qui a oublié le grotesque épisode de "l'Amour des Jeux" transformé en pré-candidature pour 2007 ?
Quant à la com', toutes les décisions municipales importantes depuis 2001 sont dépendantes de ce critère quasi-exclusif ...
La pique la plus vacharde a été réservée à NKM, "condescendante" et candidate "conservatrice" face à une Hidalgo "progressiste".
Questions simples et de bon coût : les frais de ces déjeuners de presse, réglés par le contribuable parisien, seront-ils intégrés à la campagne d'Hidalgo ? A-t-on le droit, en période électorale municipale déjà ouverte, d'utiliser ainsi les moyens de la mairie pour promouvoir une candidature officielle ? Le contribuable est bien descendu.
Le delphinat est décidément un mode de passation des pouvoirs qui se moque de la légalité républicaine !