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Test Flash : Ousheng iocean X7 « Youth »

Publié le 09 juillet 2013 par Brokenbird @JournalDuGeek

Dans nos contrées, on ne peut pas dire qu’Ousheng soit une marque particulièrement connue. C’est assez logique puisque la marque chinoise ne distribue ses téléphones qu’en Asie, et seuls quelques revendeurs l’importent chez nous. Autrement dit, on ne les trouvera pas dans les circuits habituels, chez les opérateurs et donc subventionnés par exemple.

Les constructeurs chinois sont pourtant capables de grandes choses, il suffit de voir ce que propose Huawei avec son Ascend Mate, ou son P6. Nous avons donc décidé de vous proposer un nouveau test (flash) de téléphone chinois et voir ce que des marques moins connues peuvent proposer avec cet Ousheng iocean X7. Car les Chinois savent fabriquer des téléphones généralement performants, mais pour un prix défiant toute concurrence.

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La preuve, notre iOcean X7 Youth embarque un écran Full HD de 5 pouces, un processeur quad-core cadencé à 1,2 GHz avec un PowerVR 544 MP pour la partie graphique et un capteur 13 mpx pour moins de 200 euros, sans abonnement bien entendu. Tout le jeu va donc être de savoir si le chinois n’a pas trop rogné sur autre chose afin d’atteindre des tarifs aussi agressifs : du low-cost, mais à quel prix ?

Design et finitions

De face, l’iOcean X7 est on ne peut plus classique. Écran éteint, l’objet est totalement noir et l’harmonie n’est brisée que par la présence des trois touches de contrôle que l’on retrouve sur tous les appareils Android. Contrairement au Nexus 4 par exemple, les touches sont présentes en dehors de l’écran, ce qui permet de bénéficier pleinement de l’affichage. On note également une petite LED en haut à gauche, elle servira d’indicateur de charge, et le capteur frontal à gauche du haut-parleur.

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Sur les tranches, deux boutons pour le contrôle du volume et l’allumage. On trouve au bas de l’appareil la prise micro-USB. Du grand classique. L’arrière est un peu plus original avec du plastique gris-blanc. Le capteur arrière est légèrement surélevé par rapport au reste de l’appareil, il arrive juste en dessous de la coque, ce qui évitera un peu les rayures sur l’objectif.

On trouve sous le capot la batterie amovible de 2000 mAh – de quoi tenir la journée durant nos tests – et les emplacements pour deux cartes SIM au format traditionnel et le logement pour la carte Micro-SD. L’ensemble est globalement réussi, même si le plastique est rarement appréciable. De plus, la coque est souple et risque clairement de se casser si la torsion est un peu trop importante, les ergots en plastique qui servent d’attaches n’inspirent pas non plus vraiment confiance.  Mais bon, à ce prix nous ne ferons pas les difficiles.

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Utilisation et performances

L’écran de 5 pouces impose une taille de 135 x 68 x 8,9 mm, le téléphone est donc relativement haut (comme tous les téléphones 5 pouces), mais il est sauvé par son épaisseur qui lui permet de se glisser dans toutes les poches, même s’il reste plus épais qu’un Xperia Z par exemple. On ne sera pas non plus dérangé par ses 155 grammes qui le font assez aisément oublier. On lui fera le même reproche qu’autre smartphone 5 pouces : il faut s’en servir à deux mains, l’ergonomie en prend évidemment un coup, même si cela pourra faire débat.

Au niveau du software on se retrouve sur un Android 4.2.1 assez classique puisque la surcouche est très discrète. On note par ailleurs que le téléphone est livré avec l’application « Superuser ». Il est donc vendu rooté. C’est assez étrange, mais plaira à certains adeptes de la bidouille. Pas grand-chose d’autre à noter sur le système. Tant mieux.

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Quid alors des performances du téléphone ? Sur le papier, le processeur ARM Cortex-A7 de Mediatek (mt6589) à quatre cœurs cadencé à 1,2 GHz et épaulé par le  PowerVR 544 MP pour le calcul graphique devraient permettre une fluidité en toutes circonstances. Pourtant, de temps en temps, le terminal manque de réactivité. Il accuse également quelques lags qui viennent gâcher l’expérience utilisateur.

Il faut dire que les benchs n’étaient pas vraiment encourageants avec un score de 11815 sous Antutu et de 3897 sous Quadrant. On aurait bien aimé tenter d’autres applis, mais Epic Citadel et 3D Mark ont tout simplement refuser de s’installer nous renvoyant toujours en message d’erreur en dépit de nos efforts. Ces faibles performances sont sans doute imputables à la présence d’un seul Go de RAM.

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Dans le même ordre d’idée l’écran Full HD de 5 pouces (441 ppi donc) promet beaucoup, mais une fois devant il se révèle assez terne, peu lumineux et a tendance à tirer vers le bleu. La dalle IPS et ses bons angles de visions rattrapent un peu le coup. Nous sommes donc dans le domaine du passable, du médiocre. Tout cela irait encore si on pouvait s’appuyer sur des capacités de stockage supérieures à 4 Go soit 1,19 Go de libre pour l’utilisateur – sachant en plus que cela n’inclut pas les applications de Google « par défaut » comme Youtube ou Gmail, il faudra donc les télécharger. C’est peu, trop peu. Bref, une expérience utilisateur qui n’est pas vraiment la hauteur. La photo sauverait-elle la mise ?

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Photo

Là encore, le capteur 13 mpx promet de belles choses en théorie. La promesse se révèle cette fois relativement tenue. En extérieur et en pleine lumière tout comme en intérieur le résultat est honorable. On note toutefois un léger voile sur l’image. Dommage, on n’est pas loin d’avoir un bon appareil photo. Nous vous laissons quelques exemples ci-dessous et dans la galerie d’images.

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Verdict

5

/10

Note JDG

Décevant


On l’aura donc compris, au premier abord l’objet est alléchant : des caractéristiques dignes des meilleurs smartphones du marché pour un prix clairement entrée de gamme. Il y a de quoi se laisser séduire. Et pourtant, une fois en main les déceptions s’enchaînent entre latences, écran décevant en dépit d’une définition élevée, stockage faible, etc.

Le miracle chinois n’aura donc pas lieu sur cet iocean X7, dans sa version Youth du moins, même à 192 euros. Car il existe également un modèle « Elite » avec un processeur à 1,5 GHz, 2 Go de RAM et 32 Go de mémoire interne, vendu cette fois 212 euros qui mériterait sans doute une note légèrement plus élevée, grâce à un rapport qualité-prix certainement supérieur. On ne conseillera donc cette version « Youth » qu’aux personnes ayant un budget vraiment serré.

Test Flash : Ousheng iocean X7 « Youth »
Test Flash : Ousheng iocean X7 « Youth »
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