Magazine

La police ne prend pas au sérieux la violence conjugale, estiment des associations

Publié le 25 avril 2008 par Theophile

Police_canada VANCOUVER — Malgré les efforts déployés depuis des dizaines d'années par les femmes pour dénoncer les agressions de leur conjoint, la gestion par la police des cas de violence conjugale est déficiente au Canada.

C'est ce qu'ont déclaré les participantes à une conférence internationale organisée à Vancouver, à laquelle assistent également des avocats des droits des femmes de Nouvelle-Zélande, des Etats-Unis, d'Ecosse, d'Angleterre et du Pays de Galles.

Louise Russell, membre de l'association Vancouver Relief, créée en 1973, affirme que la plupart des femmes victimes de violence ne prennent même pas la peine d'appeler le 9-1-1 parce qu'elles ne font pas confiance aux policiers.

Elle cite comme exemple de négligence policière le cas d'une femme morte le mois dernier à Abbotsford, en Colombie-Britannique, après un appel auquel les services du 9-1-1 n'ont pas donné suite.

Selon la police, qui enquête actuellement sur cette affaire, le téléphoniste au 9-1-1 a retourné l'appel et parlé a un homme. Il a ensuite estimé que la police n'avait pas à intervenir dans ce cas.

Lee Lakeman, le porte-parole pour la Colombie-Britannique de l'Association canadienne des centres contre les agressions à caractère sexuel, a déclaré que, la plupart du temps, les policiers ne croient pas les femmes qui déclarent avoir été victimes de viol. Si tel est le cas, pense M. Lakeman, c'est parce qu'ils ont été influencés par l'opinion de leurs supérieurs.

La Presse canadienne


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Theophile 7 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog