The Fosters // Saison 1. Episode 6. Saturday.
Cet épisode prouve encore une fois à quel point The Fosters sait raconter ses histoires. Alors certes, au bout d'un moment la mécanique de la série de prendre un sujet (ici
l'homosexualité et son acceptation) est assez redondante, ils parviennent à rendre le tout à la fois mignon et touchant. J'ai adoré la scène entre Stef et son père. Ce dernier n'avait pas réussi
à accepter l'homosexualité de sa fille, et était même aller jusqu'à l'envoyer dans un camp. Tout cela est très malin et surtout permet à The Fosters de nous offrir de très jolis
moments de drama. Le pardon du père, Stef en avait bien besoin et bien qu'elle retienne ses larmes, c'était tout comme. J'ai en tout cas personnellement versé ma petite larmichette. Je n'y peux
rien, cette série fait réellement son effet. ABC Family, qui produit pas mal de séries assez médiocres (Pretty Little Liars parmi tant d'autres) parvient ici à
produire quelque chose de différent qui pourrait presque rappeler la belle époque de Newport Beach qui nous parlait également de sujets familiaux ou encore d'adolescents.
Bien que le père de Stef ne soit pas décrit comme quelqu'un de méchant (et ce n'est pas plus mal), son opinion sur l'homosexualité n'a pas évolué d'un poil et il est encore difficile pour lui
d'accepter que sa fille soit en couple avec Lena. Stef est née comme ça, et elle ne peut pas le changer. Bien que son père ait pu penser le contraire.Il faut faire avec et c'est comme ça. Ce
petit message était très touchant et prouve également l'engagement de la série à faire évoluer les mentalités américaines. L'homosexualité n'est pas un choix, alors qu'être avec Lena était un
choix pour Stef. C'était son choix d'être heureuse. Elle aurait pu faire sa vie avec un homme et faire plaisir à son père, mais elle n'aurait jamais été heureux et n'aurait jamais été amoureuse.
Au fond, cet épisode parvient à faire évoluer les mentalités, notamment en prenant l'exemple du fait qu'il ne faut pas prendre au pied de la lettre tout ce que la Bible dit. Le père de Lexi va
jusqu'à aller dire "What's more Christian than family ?". Et au fond il a raison.
Note : 7/10. En bref, l'acceptation de soi, l'homosexualité. Ces sujets touchants que The Fosters traite avec émotion et délicatesse.