Magazine Séries

Critiques Séries : The Fosters. Saison 1. Episode 6. Saturday.

Publié le 11 juillet 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

vlcsnap-2013-07-09-23h07m05s125.png

The Fosters // Saison 1. Episode 6. Saturday.


Cet épisode prouve encore une fois à quel point The Fosters sait raconter ses histoires. Alors certes, au bout d'un moment la mécanique de la série de prendre un sujet (ici l'homosexualité et son acceptation) est assez redondante, ils parviennent à rendre le tout à la fois mignon et touchant. J'ai adoré la scène entre Stef et son père. Ce dernier n'avait pas réussi à accepter l'homosexualité de sa fille, et était même aller jusqu'à l'envoyer dans un camp. Tout cela est très malin et surtout permet à The Fosters de nous offrir de très jolis moments de drama. Le pardon du père, Stef en avait bien besoin et bien qu'elle retienne ses larmes, c'était tout comme. J'ai en tout cas personnellement versé ma petite larmichette. Je n'y peux rien, cette série fait réellement son effet. ABC Family, qui produit pas mal de séries assez médiocres (Pretty Little Liars parmi tant d'autres) parvient ici à produire quelque chose de différent qui pourrait presque rappeler la belle époque de Newport Beach qui nous parlait également de sujets familiaux ou encore d'adolescents.
Bien que le père de Stef ne soit pas décrit comme quelqu'un de méchant (et ce n'est pas plus mal), son opinion sur l'homosexualité n'a pas évolué d'un poil et il est encore difficile pour lui d'accepter que sa fille soit en couple avec Lena. Stef est née comme ça, et elle ne peut pas le changer. Bien que son père ait pu penser le contraire.Il faut faire avec et c'est comme ça. Ce petit message était très touchant et prouve également l'engagement de la série à faire évoluer les mentalités américaines. L'homosexualité n'est pas un choix, alors qu'être avec Lena était un choix pour Stef. C'était son choix d'être heureuse. Elle aurait pu faire sa vie avec un homme et faire plaisir à son père, mais elle n'aurait jamais été heureux et n'aurait jamais été amoureuse. Au fond, cet épisode parvient à faire évoluer les mentalités, notamment en prenant l'exemple du fait qu'il ne faut pas prendre au pied de la lettre tout ce que la Bible dit. Le père de Lexi va jusqu'à aller dire "What's more Christian than family ?". Et au fond il a raison.

vlcsnap-2013-07-09-23h00m28s0.png
Mine de rien, The Fosters fait une sorte d'état des mentalités et parvient à détruire tous les arguments qui vont dans le sens contraire de la tolérance et de l'acceptation. Cela me plait ce raisonnement. Même vis à vis de la vie sexuelle des personnage. Un peu comme Callie et Wyatt finalement qui forment un duo assez mignon et qui permet de faire évoluer la série dans une direction que l'on n'attend pas forcément. Ou bien Mariana qui est toujours tiraillée par ce qu'elle pense de sa mère biologique, Ana, après l'avoir rencontré lors d'un dîner. Elle a peur qu'elle ne veuille que de l'argent de sa part. Et puis nous avons Liam qui devient un personnage, par la force des choses, plutôt bien écrit. Ainsi, ce nouvel épisode de The Fosters permet encore une fois de nous plonger dans une très jolie réflexion qui permet aussi de sortir des sentiers battus. Pourtant, ce n'est pas ce qu'il y a de plus original mais c'est fait de façon intelligente et intelligible alors que demander de plus si ce n'est que l'on ait l'occasion d'en voir encore plus ?
Note : 7/10. En bref, l'acceptation de soi, l'homosexualité. Ces sujets touchants que The Fosters traite avec émotion et délicatesse.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Delromainzika 18158 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazines