Sharknado // Téléfilm Syfy. De Anthony C. Ferrante. Avec Tara Reid, Alex Arleo et Justin Beahm.
Asylum, une société de production américaine à qui l'on doit déjà Mega Shark vs. Giant Octopus, était de retour avec Sharknado. Pas la peine de
faire la traduction du titre, c'est bien évidemment des requins dans une tornade. Mais c'est efficace. Je sais bien que beaucoup de gens voient les téléfilms Syfy comme des
purges pas possible. Sauf qu'avec du second degré, ce sont généralement de très bons divertissements. Je m'en moque des effets spéciaux dégueulasses, du montage plus que douteux qui n'est pas
toujours raccord avec ce que l'on voit à l'écran. Je préfère donc largement ne pas trop être regardant. Depuis quelques jours maintenant, Sharknado fait un buzz assez
retentissant sur Internet. Alors que j'attendais ce téléfilm avec impatience depuis deux semaines, la livraison ne m'a pas déçu. En effet, j'ai eu largement ce que je suis venu chercher et même
plus. Avec des effets spéciaux au budget CGI plus que limité, quelques intrigues viennent alors se greffer.
Une série de tornades frappe la côte de Los Angeles alors que des requins sont emportés et se retrouvent à tomber littéralement du ciel.
Par ailleurs, je n'ai pas vu passer les 1h20 de Sharknado. Cela donne alors quelques séquences délirantes dans un rythme qui n'en finit pas de nous offrir des requins qui volent, qui avalent du monde, croquent des parties du corps, ou encore tombent comme des crêpes sur le sol. Le film embrasse tout au long ses atouts de téléfilm de série B. Et au fond, c'est tout ce que je pouvais lui demander. Le grand amateur que je suis de films de requins a l'estomac repu avec ce petit Sharknado. J'aurais presque envie de voir un second volet de Sharknado dans une autre ville américaine (pourquoi pas Miami ?). Il y a tellement de choses à faire encore et globalement les intrigues de ce téléfilm sont plutôt efficaces.
"Get home safe, everybody. Don't forget Taco Tuesdays".
Note : 8/10. En bref, si l'on met de côté le montage dégueulasse et le budget CGI ridicule, c'était un téléfilm de requins jouissif comme tout.