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Critique Téléfilm : Sharknado, les requins tombent du ciel

Publié le 12 juillet 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

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Sharknado // Téléfilm Syfy. De Anthony C. Ferrante. Avec Tara Reid, Alex Arleo et Justin Beahm.


Asylum, une société de production américaine à qui l'on doit déjà Mega Shark vs. Giant Octopus, était de retour avec Sharknado. Pas la peine de faire la traduction du titre, c'est bien évidemment des requins dans une tornade. Mais c'est efficace. Je sais bien que beaucoup de gens voient les téléfilms Syfy comme des purges pas possible. Sauf qu'avec du second degré, ce sont généralement de très bons divertissements. Je m'en moque des effets spéciaux dégueulasses, du montage plus que douteux qui n'est pas toujours raccord avec ce que l'on voit à l'écran. Je préfère donc largement ne pas trop être regardant. Depuis quelques jours maintenant, Sharknado fait un buzz assez retentissant sur Internet. Alors que j'attendais ce téléfilm avec impatience depuis deux semaines, la livraison ne m'a pas déçu. En effet, j'ai eu largement ce que je suis venu chercher et même plus. Avec des effets spéciaux au budget CGI plus que limité, quelques intrigues viennent alors se greffer.
Une série de tornades frappe la côte de Los Angeles alors que des requins sont emportés et se retrouvent à tomber littéralement du ciel.

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Certes, Sharknado aurait pu être avec des moyens cinématographiques un film de requins époustouflants (et amusant). Mais au fond, je suis venu chercher ici quelque chose de divertissant et de drôle, et j'ai eu ce que je voulais. Les dialogues sont tous plus ou moins cocasses (notamment quelques lignes comme "Why is there a retirement home next to an airport ?" - "Because old people can't hear ?"). Rapidement, le téléfilm devient alors un gros gloubiboulga assez cocasse. Entre Tara Reid et son personnage de blonde un peu écervelée sur les bords, qui a un nouveau mari qui n'est même pas capable de croire les gens quand on lui dit qu'il y a un requin dans sa piscine. J'ai bien aimé le personnage de Nova incarné par Cassie Scerbo (Make It or Break It). Elle est bad-ass comme il faut et délivre alors le côté divertissant que l'on est en droit d'attendre de la part de la série. En plus de ça, Sharknado s'amuse à détruire tout Los Angeles, entre la grande roue de la jetée et le signe Hollywood, tout y passe (même le fun : "My mama always told me Hollywood would kill me").
Par ailleurs, je n'ai pas vu passer les 1h20 de Sharknado. Cela donne alors quelques séquences délirantes dans un rythme qui n'en finit pas de nous offrir des requins qui volent, qui avalent du monde, croquent des parties du corps, ou encore tombent comme des crêpes sur le sol. Le film embrasse tout au long ses atouts de téléfilm de série B. Et au fond, c'est tout ce que je pouvais lui demander. Le grand amateur que je suis de films de requins a l'estomac repu avec ce petit Sharknado. J'aurais presque envie de voir un second volet de Sharknado dans une autre ville américaine (pourquoi pas Miami ?). Il y a tellement de choses à faire encore et globalement les intrigues de ce téléfilm sont plutôt efficaces.
"Get home safe, everybody. Don't forget Taco Tuesdays".
Note : 8/10. En bref, si l'on met de côté le montage dégueulasse et le budget CGI ridicule, c'était un téléfilm de requins jouissif comme tout.


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