Be silent and come out
Saison 3, Episode 6 sur 10
Diffusion vo: TNT – 7 juillet 2013
Hal en a marre d’être dark et décide donc de faire n’importe quoi. Du coup, tout le monde va vouloir le sauver. Pendant ce temps, Anne doit accoucher de son 15ème alien …
Au moins. Tout dépend du temps de gestation d’un hybride avec un skitter. Mais même si ce temps est plus long que celui d’un éléphant, elle a pu en pondre plusieurs vu que Charleston n’est pas hyper super pressée de la retrouver elle et sa fille hybride. Après l’enterrement d’une inconnue, cette semaine, ils décident de faire une session de psycho-thérapie collective avec Hal.
Car oui, Hal, soudainement, prend son père en otage pour l’amener auprès de Karen afin de se faire un plan à 3 incestueux ou qu’il révèle les plans des Volms. L’un ou l’autre, les deux étant possibles. Pourquoi là maintenant ? Pourquoi pas quand il était encore endormi ? Pourquoi aussi grossièrement ? Juste parce que ça arrangeait les scénaristes afin de faire une bonen situation de prise d’otage archi vue et revue.
Blablabla, Hal je sais que tu es là, blablabla, tu ne me ferais pas de mal, blablabla idem avec Maggie puis avec Matt et enfin Ben en a marre et plaque son frangin. Ouf. On peut passer à la seconde partie qui implique un traitement ultra hyper super méga dangereux. Et pouf, voilà, guéri. Toute la famille Mason peut partir à la recherche de Anne pour un super spin off : How i find your mother. Pauvre Alexis. La voilà parti pour 9 années d’histoires legen – wait for it- dary.
Je jurerais entendre des voix ! Qui me parle ?
C’était vraiment mal géré comme intrigue. C’est lent, ultra prévisible, archi connu et cerise sur le gateau, les scénaristes se sont sentis obligés de rajouter plusieurs couches pour signaler que c’est tellement dangereux qu’il pourrait en mourir. Or, en série, plus on insiste sur un point, plus c’est certain qu’il sera évité. Le danger, c’est comme la culture: plus on l’étale, moins il est efficace. Du coup, on a eu un dark Hal qui n’a servi strictement à rien. Le pauvre est frappé du syndrome Peter Bishop saison 5. Snif.
Heureusement, il reste la meilleure scène de toute la série dans cet épisode: les paris de Pope, tellement vrai, tellement méta que s’en est jouissifs de voir à quel point les scénaristes ont conscience des grosses ficelles qu’ils utilisent. Sauf que ça m’énerve aussi: puisqu’ils en ont parfaitement conscience, pourquoi n’essayent-ils pas d’éviter de s’en servir ? Saperlipopette quoi ! Bon sang de bois !
Bref, 3/10
Mauvais et inutile. Seule une scène surnage et elle est juste jouissive.