Crossing Lines // Saison 1. Episode 4. Long-Haul Predators.
Cet épisode de Crossing Lines aurait pu faire partie d'un film d'horreur d'Europe de l'est. Et rien que pour ça je dois avouer que j'ai beaucoup aimé. C'est le premier épisode
qui n'est pas trop mal fichu de cette série. Au premier abord, Crossing Lines est une série assez médiocre qui a du mal à savoir sur quel pied danser mais l'on se rend assez
rapidement compte que finalement, elle peut parfois être très plaisante. Cet épisode m'a aussi rappelé un peu Esprits Criminels. C'est même la première fois que cette série ne
fait pas pauvre et qu'elle a une histoire réellement sympathique à nous raconter. Depuis le début de la saison, les trois premiers épisodes se sont accordés à nous offrir des cas de la semaine
pas particulièrement palpitants. Du coup, ce nouvel épisode était une sorte d'aubaine pour voir ce que la série pouvait avoir dans le ventre. On peut malgré tout regretter que le rythme n'est pas
constant. L'introduction est excellente, et permet tout de suite de nous plonger dans une ambiance sombre.
Cette introduction nous emmène bien trop rapidement sur la scène de crime qui m'a rapidement fait peur. En effet, je me suis demandé si Crossing Lines pouvait réellement se
servir de sa bonne introduction pour nous fournir derrière un épisode enfin réussi. Je pense qu'il y avait tellement de bonnes choses à faire. La série va du coup exploiter un peu plus ses
personnages et notamment Michel Dorn incarné par Donald Sutherland. Ce personnage est assez discret depuis le début de la saison, n'interagissant presque qu'avec Louis. Le fait
qu'il puisse parler avec Sebastian par exemple m'a plu. Cela a permis également de voir ce que les autres personnages avaient à nous raconter. Car tout le monde a une histoire personnelle. Carl
encore plus. Sauf que je suis un peu déçu par Carl. Je trouve que le personnage est bien trop mis sur piédestal. On ne sait pas vraiment comment aborder ce qu'il tenter de nous raconter.
Note : 6.5/10. En bref, un épisode très réussi de Crossing Lines. Il était temps.