Bounty Hunters // Saison 1. Episode 1. Pilot.
CMT, à qui l'on doit il y a quelques temps maintenant la sympathique comédie Working Class, était de retour avec sa première série d'animation. Si l'idée n'était
pas mauvaise, le produit final est beaucoup trop mauvais. Pourtant, Bounty Hunters réunit des papys de l'humour américain entre Bill Engvall et Jeff
Foxworthy et Larry the Cable Guy que l'on avait pu voir dans Blue Collar TV, une émission humoristique américaine il y a quelques années de ça. Sauf que
ce premier épisode de Bounty Hunters ne donne clairement pas envie de revenir. La faute à un manque d'humour efficace, et également à des personnages pas très passionnants. Je ne
suis pas quelqu'un qui est choqué par les dialogues crus et les commentaires stéréotypés (j'aime beaucoup Two and a Half Men époque Charlie Sheen par exemple),
mais je ne sais pas pourquoi, j'ai trouvé le rythme bien trop lancinant pour réellement donner envie d'en voir plus.
Trois amis traquent des fugitifs pour le compte de leur propre business de chasseurs de primes.
Et malheureusement, non. Il faut bien avouer que je n'ai jamais été un grand fan de Larry the Cable Guy ou encore de Bill Engvall qui sont les deux comiques que je connais parmi les trois voix principales de la série. Je peux être fan de l'humour de certains qui font dans le pipi caca (par exemple Louis C.K est hilarant quand il se met à parler de merde et de pipi), mais je crois que le fait que cela ne soit pas suffisamment raffiné (peut être ?) m'a déplu. De plus, les stéréotypes sur la country et le centre des Etats-Unis, ce n'est pas ma tasse de thé non plus. J'ai beau adorer la country, je préfère la voir mis en scène dans des comédies comme Malibu Country ou encore le drama Nashville que dans d'autres registres. Dommage CMT, mais pour le coup, Bounty Hunters ce n'est pas du tout fait pour moi. Sans rancune ? Surtout que la chaine passe d'une comédie que j'ai apprécié (et qu'elle a malheureusement annulé) à ça…
Note : 1/10. En bref, en plus d'être ennuyeux à mourir, le trop plein de trop fait que la séduction ne se fait malheureusement pas.