Magazine Côté Femmes

La route des plages #epicfail

Publié le 16 juillet 2013 par Cecile Berthelon @walinette

Nous sommes rentrés, avons repris le boulot, le centre aéré et toutes les contingences de la vie normale, mais ce petit break et bain de soleil nous a redonné suffisamment d’énergie pour attendre les vacances – saison 2 – en août. On a déjà fait l’erreur une fois de tout caser début juillet alors qu’ il n’y a rien de plus déprimant que de voir tout le monde se barrer en aoutien, on ne nous y reprendra pas 2 fois.
Retour à Port Camargue. Je crois bien que c’était pour la 25ème année. Par forcément consécutive non, mais bien la trentième fois au total.

birk

Il y a un petit côté rassurant, apaisant, de savoir qu’on va faire les courses à l’Intermarché d’Aigues Mortes en arrivant parce qu’il y a moins de monde et plus de choix qu’au super U du Grau. De savoir que la balade de 10 min pour aller à la plage sud à pied est ombragée et finalement très agréable. De savoir qu’une fois arrivés on peut ranger la voiture pour tout faire à vélo. Qu’il y a un petit coin à deux pas de l’appartement où on peut dégainer la canne à pêche du petit. De connaître le petit parking gratuit à 5min de marche des remparts d’Aigues Mortes.
On arrive en terrain connu et dégagés de tout stress, pas besoin de 3 jours pour prendre ses marques, la détente est immédiate. On en viendrait presque à comprendre ces accros au camping qui chaque année réservent le même emplacement aux mêmes dates. L’apologie de la mimilisation en quelque sorte.
Sauf qu’il ne faut pas déconner non plus, vive la fragmentation du congé, en août nous irons visiter d’autres contrées.

roseanna

Le séjour aurait donc pu extrêmement bien commencer : le conjoint qui sort du boulot en avance, les valises bouclées à la perfection (la nana qui joue au Tétris dès qu’il faut remplir un sac Carrefour à la caisse, un sac de voyage ou même la boite d’un jeu de société => c’est moi), l’autoroute le vendredi soir exempt de bouchon, le voisin qui-vient-nourrir-le-chat-et-arroser-les-tomates croisés juste en partant. Optimisation parfaite (la nana qui réfléchit à la manière de synchroniser la sortie de la bagnole avec la prise de la poignée et l’enfoncement du loquet pour fermer la portière de sa Twingo => c’est moi. J’ai pas la fermeture centralisée.)

Sauf que passé Valence Sud, soit approximativement après 2h de bagnole, la moitié du chemin donc, le déclic : j’aurais pas oublié les clefs de l’appart moi ? PUTAIN J’AI OUBLIE LES CLEFS !
J’ai pensé à tout, à TOUT : la glacière avec tout ce qui allait se périmer dans le frigo pendant notre absence, le sac à dos spécial allergies du petit, les maillots de bain – casquettes- lunettes X2, les moultes crèmes solaires (du 30, du 20, du 50 pour le visage, du matifiant, du spécial enfant et du spécial lucite et j’en passe). J’ai même pensé à emmener le cabas léger en tissu qu’on a dans les boutiques Isabel Marant quand on achète un truc, le nouveau modèle hyper grand, parce qu’il n’y a pas mieux pour trimballer les jouets de plage : le truc en plastique = > les jouets sèchent pas. Le truc en filet => les jouets sèchent mais tu fous du sable partout. Le cabas en tissus => les jouets sèchent et tu retiens le sable, que tu peux vider à un endroit précis à ta convenance. Bref. Irréprochable et un tantinet fière de moi je dois le dire. Jusqu’à Valence sud.

Vous connaissez ce moment de flottement suivi d’une sueur froide : la réalisation qu’on a fait une connerie.
Mais il faut que vous sachiez que nous avons été EXEMPLAIRES : pas d’énervement, pas un mot plus haut que l’autre. Nous avons sagement fait demi tour à la sortie qui suivait. Pour remonter (tiens, coucou Fourvière, tu nous avais manqué). A ce moment et à ce point de stoïcisme on s’est peut être dit qu’on avait trop lu de bouquins de Matthieu Ricard. J’ai remplacé ma fierté de la valise bien faite par celle de la zénitude absolue en face de mon rejeton et de l’adversité.
En même temps : il n’y a que celui qui ne fait rien qui ne fait pas de connerie, c’est la maxime du jour… *
On a réussi à rentrer en catimini vers 23h, pour repartir à 6 le lendemain, pas un seul voisin ne nous a capté, l’honneur sauf. On a juste mis 11h pour faire 450 bornes.

bellerose

marais1

marais2

marais3

BC

grau

CP

bellerose2

voilier

roseanna2

La famille Birkenstock – maillot Roseanna – short Bellerose tee Pull & Bear, cabas Merci, maillot Eres -  marais salants X 3 : en 25 ans, je n’avais pas encore visité La Baleine – Robe Bérangère Claire et sac Rachel Roy – le port du Grau – on fait un concours de cartes postales ? – short Bellerose, top Ba&sh, ceinture Laurence Doligé – chantier de Port Camargue – Maillot Roseanna short Denim & Supply, pochette Albertine, sac Merci, Birkenstock

* en revanche, la réplique “t’as les clefs ?” concourt, elle, pour le titre de running gag de l’année…


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Cecile Berthelon 711 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines