Mistresses // Saison 1. Episode 7. All In.
Je pense que l'on est en droit de se demander si les scénaristes ne sont pas parfois de gros fainéants. Disons que je ne peux pas croire que la personne qui a créé cette adaptation américaine de
Mistresses ait pu penser que cette série devait ressembler à quelque chose d'aussi lisse. Je suis bien d'accord que le casting n'aide pas forcément, mais globalement je
m'attendais tout de même à quelque chose de beaucoup plus réjouissant. Et pourtant, Mistresses essaye des choses avec ses personnages. Comme avec April qui se dit qu'il est enfin
temps de dire au revoir à Paul et de commencer à sortir avec Richard. Sauf qu'au moment où elle accepte de passer du bon temps avec Richard, PAF, Paul est de retour. C'est gênant et tellement
prévisible. Ce cliffangher manque donc de forme, on a l'impression que tout tombe comme ça histoire de nous lâcher quelques rebondissements artificiels. Sauf que justement,
Mistresses aurait pu nous surprendre avec un autre personnage de Paul, d'autant plus que la disparition de Paul, le deuil de son mariage, tout était fait pour qu'elle ait enfin
l'occasion de vivre à nouveau heureuse.
Le conflit qu'amène le retour de Paul sera surtout intérieur. April peut-elle dire au revoir à son mari ou bien à son actuel amant ? Telle est la question que l'on se posera dans le prochain
épisode que je n'ai pas nécessairement hâte de voir pour tout vous dire. En effet, je trouve sincèrement que Mistresses manque toujours autant de piment. C'est une série qui ne
sait malheureusement pas comment trouver le moyen de devenir inspirée. Alors on s'ennui terriblement. Mais ce n'est pas April qui m'ennui, bien au contraire, c'est Savi. Je n'en peux tout
simplement plus. Entre son amant au boulot, son mariage qui bat de l'aile et tout ce qui s'est suit, je n'en peux plus. Aussi bien car Alyssa Milano est aussi expressive que son
sac à main, mais aussi parce que finalement on se rend compte que l'on tourne en rond. C'est du je t'aime par ci, du moi non plus par là. Insupportable. Surtout que les divers face à face sont
tellement peu sincère et cela se ressent dans le jeu des acteurs. Ce n'est pas que je n'ai pas envie d'aimer Mistresses, bien au contraire, je crois que c'est elle qui ne m'aime
pas.
Note : 3/10. En bref, rebelotte on s'ennui sec.